Nous devons ce 4ème séjour sur l’Ambai, un bateau que nous aimons beaucoup, à Jérome et à Serge que nous remercions vivement.
Cette fois-ci, nous naviguerons d’Est en Ouest, direction Alor (Pentar Island), sur un trajet nommé « Forgotten Islands ».
11 plongeurs au lieu de 16, c’est donc en comité restreint que nous avons fait cette traversée, et, avouons-le, ce n’est pas désagréable d’avoir pu partager « tous ensembles » certains moments, comme le sacro-saint apéro par exemple.
Comme dit dans le précédant post, nous avons été bloqués pendant plus d’1 journée par une météo exécrable ce qui, n’a pas attaqué le moral des troupes. Finalement, une fois traversé l’œil de la tempête, nous avons pu commencer à plonger et savourer le soir de magnifiques couchers de soleil.
On est bien sur ce bateau: confortable, propre, sans prétention, un équipage vraiment top qui bichonne son outil de travail. Une bonne équipe souriante et pleine d’humour, qui n’hésite pas à venir faire de la musique pour fêter un événement (en l’occurrence la 1000ème plongée de l’une des participants).
Pourquoi Forgotten Islands –? La vraie raison de cette appellation vient du fait qu’elles ont été oubliées des routes de navigation. Les îles aperçues restent vierges, sans habitation ou presque: on croit rêver. Qui imaginerait un hôtel à de tels endroits, qui restent certainement préservés à cause de leur éloignement?
Les villages visités semblent d’un autre temps.
Une quasi autarcie grâce à la pêche, le ramassage des coquillages (par les femmes), l’élevage des animaux (poules, porcs, canards …), des cultures variées ainsi qu’un alambic pour distiller le souffi – sorte de marc de jus de palme. Les femmes tissent les fameux ikats qui seront revendus aux rares touristes et bateaux qui passent dans le coin. Ce fonctionnement est inévitable car le bateau de ravitaillement d’essence et d’articles manufacturés ne passe que tous les 3 mois.
On est frappé par la sérénité qui se dégage de ces lieux, de l’accueil toujours chaleureux accompagné de l’irresistible sourire des (nombreux) enfants. Nous avons eu ainsi l’occasion d’être invité à une cérémonie, un moment fort et inoubliable.
Les aîné(e)s viennent nous proposer des tissages maison, du miel, du poisson et même des graines de pois cassés. Cela provoque toujours des moments animés, hauts en couleurs et en volume sonore !
Et sous l’eau ? Nous ne savons pas si le paradis existe encore sur terre, mais sous l’eau oui, pour les rares plongeurs qui ont la chance d’y trainer leurs palmes : une faune accrochée intacte, un foisonnement de coraux mous et d’anémones multicolores, des éponges barriques géantes (dont les fameuses oreilles d’éléphant dans lesquelles on pourrait s’engouffrer), gorgones immenses et bien sûr des poissons, des poissons et des poissons, des petits et des gros.
Peu de photos sous-marines, un des caissons est tombé en rade (alors qu’il sort de révision !).
Notre priorité était de retrouver le plaisir des sensations de l’apesanteur, de profiter au maximum du spectacle qui s’offre à nos yeux sans se poser la question du réglage du flash, de la prise de lumière, du réglage du diaphragme ou de la balance des blancs.
Planter son crochet au corner et assister, telle une séance en cinémascope, du défilé des bancs de poissons qui tournoient dans tous les sens au gré des courants puis faire un peu de sport en palmant pour trouver un autre spot où une autre séance vient de débuter. Tout ça sans l’encombrant matériel photo.
Y’a pas à dire, on vieilli … à moins que l’on s’assagisse. Va savoir !
Ce fut une belle fête, pleine de couleurs et de surprises: la plus belle d’entre toutes, découvrir tous nos amis et nos familles revêtus de bonnets de bain, masque, palmes tubas, maillots de bain, paréos, colliers de fleurs …. tout en remontant la rue des Pyrénées accompagnés par une fanfare.
Et nous qui avions peur qu’on nous fasse faire les guignols!
En prime,et pour couronner le tout, un cadeau de voyage.
Donc, nous repartons … en Indonésie, car nos amis indonésiens ne nous ont pas oubliés.
Ce voyage là, c’est grâce à vous que nous le faisons.
Alors, comment dire merci, encore et encore?
En espérant vous faire voyager, vous emporter dans nos sacs et vous envoyer des photos, vous faire partager nos émotions, nos découvertes, nos coups de coeur.
Au programme, à partir de mi-avril : Quelques jours à Saumlaki (Iles Tanimbar) une découverte pour nous, avant d’embarquer sur l’Ambai de Wallacea sur lequel nous avons fait plusieurs croisières (Raja Ampat, Komodo, Banda Sea…).
11 jours de croisière dans l’extrême Est de l’Indonésie direction Kalabahi, une nouvelle destination.
L’idée de retrouver cet endroit loin de tout, « notre » bungalow Kura Kura, le sourire des filles de la cuisine, la petite pirogue qui vous conduit au paradis …. sans compter les plongées étonnantes, riches et variées …. la perspective de dénicher quelques rares octopus, rhinopias, nouveaux nudibranches, hippocampes pygmées ou d’apercevoir dans le bleu des requins marteaux, des raies aigles … Tout cela nous ravit de bonheur!
Toujours fidèles à l’Indonésie, durant un mois 1/2, nous avons fait trois expériences plongées bien différentes les unes des autres :
15 jours de muck-dive (Dive Blue Motion) dans le petit village de Laha en face d’Ambon (Molluques) : une expérience un peu « roots », loin d’être inintéressante
12 jours sur l’Ambai (Wallacea Dives Cruise) pour une croisière plongée/gastronomie entre Ambon et Alor (île de la Sonde) à travers la mer de Banda: un avis mitigé …..
Komodo ? Réputé pour ses varans, réputé pour ses courants !
Komodo ? Réputé pour ses fonds marins ainsi que de la profusion de poissons
Komodo ? On en rêvait … nous l’avons fait.
Nous sommes partis de Labuandbajo (Flores – Iles de la Sonde) pour rejoindre Denpassar (Bali) à nouveau sur l’Ambai, décidément notre bateau préféré !
Komodo ? On a adoré … et on s’est demandé pourquoi nous n’y étions pas venu plus tôt. A cause des conditions difficiles ? On nous avait parlé de courants de dingues, nous avons même vu des amis revenir avec les doigts écorchés d’avoir eu à s’accrocher sur les rochers….. Mais finalement du courant, nous en avons affrontés de puissants aux Raja Ampat ou à Alor. Sans compter des courants « machine à laver » comme à Bunaken.
Alors, est-ce la vraie raison ? Peut-être que notre insatiable besoin d’aller toujours plus loin, toujours plus à l’Est en Indonésie, de frôler les limites territoriales … mettait Komodo « trop » accessible. Quelle erreur de notre part.
Pendant ces 11 jours (ce qui est beaucoup pour une croisière Komodo) nous avons profité des nombreux sites qu’offre le Parc, plonger et replonger sur des spots dont on ne s’est pas lassés : du gros, du petit, du bleu, des coraux etc … je me répète encore et encore …
Jean-Michel, le « boat master » (dit aussi le cruise director) connaît non seulement les sites comme sa poche mais également les courants, les marées … et la réussite d’une croisière tient souvent à la compétence, l’enthousiasme, la connaissance des lieux d’un boat director !
– « Les courants ne sont pas favorables ? Je vous réveille 1/2heure plus tôt »
– « La marée est montante, les vents sont trop forts ? on modifie le trajet et on découvrira ce site quand les conditions seront plus propices »
– « Cette plongée est sublime. Je veux que vous la fassiez dans des conditions optimales »
– « Amateur de petits, c’est le moment de mettre vos objectifs macro … »
– « Les mantas ? on va les voir, ne vous inquiétez pas… » Effectivement nous en avons vu.
– « Ce soir, plongée de nuit : si vous n’en faites qu’une seule, ça doit être celle-là. Un lieu pour les photographes. En attendant, admirez le paysage! ».
….et l’on sentait son plaisir et sa volonté à nous faire partager ces sites qu’il aime tant.
Nous avons navigué à travers les îlots pelés, rencontrés les vendeurs de perles dont la vie ne doit pas être facile, sommes allés « visiter » ces fameux varans – moches et peu avenants. Impressionnantes créatures qui ne donnent pas vraiment envie de les caresser ! Quand on voit la diversité et les couleurs que nous offre les fonds sous-marins.
Et ça, c’était sublime, car effectivement nous avons eu l’impression d’être des privilégiés à qui l’on fait des cadeaux : être seuls sous l’eau, avoir les poissons pour soi tout seuls, avec quasiment pas de courant…
Cet enthousiasme a été communicatif : les palanquées sortaient de l’eau avec la banane, les soirées étaient joyeuses et animées … Bref, une ambiance du tonnerre à laquelle l’équipage n’a pas été étranger.
Sûr ! Cette croisière, haute en couleur, on s’en souviendra !
Comment l’avons-nous connu? Au salon de la plongée (Paris janvier 2009) Ce qui nous a séduits :
– la quantité d’informations et des tuyaux communiqués sur l’Indonésie (le tout désintéressé: nous avons presque du insister pour obtenir son programme et sa plaquette). C’est à partir des contacts avec Jérôme que nous avons commencé à mesurer que notre projet était jouable.
– les commentaires élogieux trouvés sur BMPP
– les prestations proposées : le bateau, les itinéraires proposés.
Ce que nous avons fait :
Croisière Sulawesi Nord sur le Paitsubatu (Octobre 2009) : Bunaken, îles Bangka, détroit de Lembeh, îles Sangihe
5 – A venir … Une croisière thématique « plongée/gastronomie » autour de la route des épices en mai 2015 , une collaboration spicyploufagain et Wallacea : A150503 croisiere gourmande