De lundi 7 heures du matin à mardi 12h30 : Paris – Bali via Singapour
De lundi 7 heures du matin à mardi 12h30 : Paris Bali via Singapour
Voyage sans histoire, rythmé par les impeccables services proposés dans le A 380 de Singapore Airlines (silencieux et confortable). Stop à l’aéroport de Singapour, le temps d’apercevoir les orchidées, retrouver l’atmosphère feutrée de cet aéroport impressionnant par sa taille, son calme apparent, sa propreté, ses fleurs … on y repassera au retour plus longuement et avons bien l’intention de profiter du spa et des massages que l’on peut faire au Terminal 1. Nous venons de nous prendre une nuit blanche dans les dents, plus 7h de décalage horaire. Quand nous arrivons à Bali, il est 12h 30 heure locale, 23h30 heure de Paris. La journée ne fait que commencer !
De mardi 12 h 30 à mercredi 10h du matin : Bali (plus exactement Legian)
Surtout ne pas s’endormir ! Bali cette année ne sera qu’une nuit de transit à l’hôtel Galaxy de Legian. De cette « cité balnéaire branchée » réputée pour ses spots de surf. nous n’avons vu que des ruelles bondées où il est difficile de se déplacer à pied, tant les scooters et deux roues de tout genre arrivent de tous les côtés à grande vitesse. Certes, ils klaxonnent, mais comme tous les autres klaxonnent aussi, il est impossible de savoir d’où ils arrivent. Le mieux, c’est de ne pas modifier sa trajectoire, de ne pas se retourner, serrer les fesses en espérant que personne ne vous rentre dedans. Incroyable qu’il n’y ait pas plus d’accident ! La plupart des personnes que nous croisons ont les cheveux décolorés par la mer et le soleil, parlent anglais, australiens, hollandais, américain, suédois … les bars diffusent des tubes des années 70, un autre vante les mérites des champignons magiques…. On se sent dépaysés : aurions-nous vieillis ? Heureusement nous n’étions là que pour une nuit, le temps de charger notre téléphone avec des unités indonésienne, changer de l’argent et se faire semble-t-il arnaquer d’1 millions de roupies (près de 80 euros sur les 200 que nous avions changé !), essayer de récupérer un peu de sommeil dans un hôtel qui ne mérite même pas qu’on en parle (imaginez une chambre au RdC d’un centre commercial). Bref, ce n’est pas à Legian que nous irons passer des vacances !
De mercredi 10h45 à jeudi 14h : Kupang (Timor)
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Les transferts organisés par Gilles de Alor Divers (notre première destination) fonctionnent à merveille, et c’est sans encombre que nous prenons l’avion pour Kupang, capitale du Timor. Camilo nous attend à l‘aéroport, et, le temps de nous poser à l’hôtel, il nous raconte l’histoire du Timor et ses guerres intestines, nous parle des mouvements indépendantistes manipulés par les puissances étrangères, les mouvements de rébellion qui ont conduits à une migration importante des populations de l’Est vers Kupang au moment de la division de cette île.
N’ayant aucune envie de nous attarder à la piscine verte du Kristal Hôtel, nous saisissons la proposition de Camilo de faire un peu de tourisme. Cela ne nous arrive pas souvent, alors, pour une fois pourquoi pas?
Visite du marché, incroyablement immense, riche en fruits et légumes, poissons de tout genre (et dans tous les états), babioles indéfinissables. Puis, la forêt aux singes (toujours rigolo) et, une rencontre avec une famille vivant de la culture des palmiers.
Rapide comme l’éclair le cultivateur grimpe au sommet de l’arbre, coupe le bout d’une branche, récolte la sève que nous dégustons quelques minutes après : c’est doux, sucré et gouteux…. Ensuite, ce jus fermentera pour donner du vin de palme et ensuite de l’alcool d’un fort degré ou sera cuit pendant des heures jusqu’à la consistance d’un caramel qui sera versé dans de petits anneaux de feuille de palmier : c’est le sucre de palme. Nous repartons en donnant la promesse d’envoyer les photos à la famille, nos 20 petits rouleaux sucrés dans le sac. Auront-ils résisté au voyage? Réponse à notre retour mi-janvier!
A l’aéroport de Kupang, s’affiche sur le tableau de départ, la destination « Alor ». Presque un mot magique ! Contrairement à beaucoup d’autres, notre vol ne sera pas annulé, nous pouvons embarquer. Encore 55’ de vol et nous serons arrivés. L’avion est minuscule, juste quelques marches à monter … A croire que plus nous allons vers l’Est, plus les avions rapetissent !
Comme prévu, l’avion se pose à l’heure, ce qui tient de l’exploit ici. Tous nos bagages sont là, nous sommes pris d’une légère excitation à l’idée d’atteindre enfin notre but. L’aéroport est minuscule, juste une pièce pour le départ (check des bagages) et une pour l’arrivée. Seules 3 personnes sont là pour gérer le lieu et nous aurons amplement le temps de faire connaissance, car le chauffeur qui devait nous prendre … nous a tout simplement oubliés.
Plus une seule voiture sur ce qui tient de parking, seuls nos bagages trônent en plein milieu … Deux jeunes en scooter viennent gentiment nous proposer de nous emmener : en jugeant nos bagages, ils estiment qu’il suffirait de prendre 3 scooters, 1 pour chacun et le dernier pour nos gros sacs. Que nenni ! Nous déclinons poliment leur proposition et bénissons le téléphone portable qui nous a permis de mettre Gilles immédiatement au courant! Au bout d’une heure, une voiture arrive et nous embarque sans prononcer un mot. Le personnel de l’aéroport monte en voiture, et le lieu redevient silencieux et vide de toute âme, en attendant le prochain vol qui sera pour demain ? après demain ???? Enfin, nous voyons presque le bout du voyage. Dites monsieur, c’est encore loin ? Sur la gauche de la route, nous apercevons une jolie petite plage, des pirogues, des pêcheurs. Hum, c’est bien mignon, c’est là qu’on va ? … Non, la route continue, continue …. Et ce, pendant presque 1 heure. Au passage, nous avons une pensée furtive pour le trip en scooter proposé sur le parking de l’aéroport. On frémit ….
Le chauffeur tourne à gauche et s’arrête. C’est là ? Heu … non, nous devons prendre de l’essence ? … ah non, voilà un ponton, un embarcadère au bout duquel trônent à nouveau nos sacs.
Nous ne nous posons plus de questions, nous nous installons sur les bites d’amarrage en regardant le ciel qui change de couleur. C’est beau, c’est calme ….
De jeudi 14 h 55 à jeudi 18 h : de Alor à Pentar Island
- Arrivés ? non, ce serait trop simple. Le bateau est amarré, nous sommes encore à 100 m du bord.Une petite pirogue arrive, nous chargeons armes et bagages, et c’est à la rame que l’on nous dépose face à notre bungalow situé quasiment de plein pied sur la plage. Nous sommes chez Alor Divers, notre résidence pour les 15 jours à venir: 7 bungalows cachés dans les arbres, un restaurant, des bouteilles de plongées, une mer transparente et plein de sourires qui nous accueillent.
Nous pouvons enfin nous changer, quitter nos chaussures que nous ne sommes pas prêts à remettre avant longtemps. Quel calme, quel silence… Demain, à nous les premières plongées du bout du monde ! 91 heures et pas moins de 12 moyens de transports différents nous séparent de la maison. …