10/12 – En direct de Singapour
La boucle est bouclée … Il est temps de faire nos adieux!
Nous avons quitté Froggies à 8 h ce matin, avons jeté un dernier coup d’œil aux embarcations colorées,
profité de la densité de la circulation de Manado
pour admirer les échafaudages en bambou
et les carrioles qui ne sont pas là pour les touristes
et enfin, avons essayé de dormir dans le vol qui nous a conduit de Manado à Singapour.
Nous voici dans la zone wifi de l’aéroport de Singapour où nous profitons des 6 heures d’escale pour envoyer ce petit billet et nous apprêtons à attaquer les 12 heures de vol dans le A 380 avant de retrouver Roissy… Au total, cela fera 35 h depuis que nous sommes partis de Bunaken !
L’aéroport de Singapour vaut à lui-même le détour : comme toutes ces plaques tournantes internationales, le mélange des genres est étonnant : hommes d’affaires bien mis avec attaché-case et cravate, voyageurs bronzés en tongue, short et chemisette, d’autres avec des chapkas, ce groupe d’écolières voilées, des refugiés encadrés par les membres de l’OMI (Office des Migrations Internationales) en costume traditionnel semblant venir tout droit de leur montagne. Il y a des photos que l’on évite de faire.
Loin des salles de transit habituelles, souvent sales et inconfortables, ici, on marche pieds nus sur la moquette après un massage de pieds, les enfants regardent des dessins animés allongés sur le sol ou dévalent des toboggans,
on s’extasie devant les orchidées et autres fleurs, on complète notre collection de plantes dans le jardin de cactus,
enrichissons notre album photos de petites bêtes dans la serre aux papillons et nous écroulons dans de grands fauteuils confortables.
Nous n’avons pas eu le courage de tester la salle de gym, les douches et autres installations prévues pour le confort des voyageurs. Les aéroports occidentaux devraient en prendre de la graine !
On espérait poster ce dernier billet en direct, mais il y a encore de nombreux détails techniques qui nous échappent. A quoi sert le wifi si on ne peut pas se connecter, hein ?
Alors, nous avons du attendre Paris pour mettre en ligne.