Comment l’avons-nous connu? Au salon de la plongée (Paris janvier 2009) Ce qui nous a séduits :
– la quantité d’informations et des tuyaux communiqués sur l’Indonésie (le tout désintéressé: nous avons presque du insister pour obtenir son programme et sa plaquette). C’est à partir des contacts avec Jérôme que nous avons commencé à mesurer que notre projet était jouable.
– les commentaires élogieux trouvés sur BMPP
– les prestations proposées : le bateau, les itinéraires proposés.
Ce que nous avons fait :
Croisière Sulawesi Nord sur le Paitsubatu (Octobre 2009) : Bunaken, îles Bangka, détroit de Lembeh, îles Sangihe
5 – A venir … Une croisière thématique « plongée/gastronomie » autour de la route des épices en mai 2015 , une collaboration spicyploufagain et Wallacea : A150503 croisiere gourmande
Il est 21h 40 et nous venons de valider l’impression de nos trois albums photos. On a cru qu’on n’y arriverait jamais!
Il nous aura fallu presque 1 an pour trier, classer, mettre de côté et finalement sélectionner environ 300 photos sur les quelques 9000 que nous avons ramenées de ce périple de deux mois. Deux mois encore seront nécessaires pour les mettre en ligne. Voilà qui est fait! On peut y accéder soit par cette page, soit par l’onglet « albums photos » (Indonésie 2010/2011). Bon visionnage…..
Black sand *, nom d’une plongée dans le détroit de Lembeh qui résume à lui seul la caractéristique principale de la plupart des sites de Lembeh, à savoir le sable noir. On pourrait y ajouter : visibilité souvent inférieure à 10 m, plongées peu profonde, détritus en tout genre et …. une surprise par minute (voir « la moisson de Lembeh »).
Le temps d’arriver à un mètre du fond, invariablement la même question revient : « mais, qu’est ce qu’on fait là ? ». Masque contre le sable (enfin presque), palmes en l’air et palmage en « grenouille » afin d’éviter de soulever cette poussière fine qui réduirait la visibilité à 0, lampe allumée, on regarde, on ne voit rien, à part quelques algues qui donnent une tache de couleur dans cet univers sombre, une anémone perdue au milieu de nulle part, une vieille chaussure et quelques déchets tombés d’un bateau …
Puis, nos yeux s’habituent, nous réalisons que derrière la basket se cache une « rascasse ennemie » (tellement peu appétissantes que je les ai surnommées « hugly »), nous distinguons un poisson fantôme, apercevons un gobie qui à l’aide d’une crevette creuse inlassablement un trou (la crevette faisant office de « déblayeuse »)…
Les couleurs vives d’une crevette mantis pointant ses antennes attire notre regard : avec ses yeux toujours en mouvement, elle semble nous défier … Elle sort de son trou, va derrière un morceau de bambou, pointe à nouveau ses antennes … Jeu de cache cache, « je sais que tu m’as vue, mais là, je me cache … ah! tu es encore là ».
Quelques photos, presque faciles… On lève la tête et dans notre champ de vision apparait un poisson flûte confortablement installé sur une raie pastenague… et puis, plus rien ….
Notre guide s’est éloigné, on ne le voit plus …. mais on l’entend … un halo de lumière transperce l’eau. Il vient de dénicher un poulpe qui a choisi comme habitat … une bouteille sans doute tombée d’un des nombreux bateaux qui sillonnent le détroit …
Demain, ce poulpe-coco (tel est son nom), ira trouver refuge dans une noix de coco ou dans tout autre receptacle dans lequel il pourra se cacher. Quelques mètres plus loin voici un hippocampe orange se laisse bercer par le va-et-vient du courant, un dragonnet se détache du fond gris grâce à ses écailles bleues, une flabelline rose fushia se balance tranquillement sur une algue. Cela n’arrête pas. Les flash crépitent… de vraies stars!
Attention aux batteries qui se vident, à la buée qui commence à se former. Gardons un peu d’énergie pour ce magnifique poisson-lime que nous n’avions jamais vu.
Le temps d’amorcer la remontée, deux poissons crapaud plantés sur leurs nageoires semblent nous attendre.
85′ … on remonte. Dans deux heures, on recommencera, 300 m plus loin, encore du sable gris noir où d’autres surprises nous attendent.
* Très étonnement, cette plongée se nomme aussi « Rojos » ce qui, vérification faite, veut dire « Rouge » en espagnol.
Les deux jours passés sur le détroit de Lembeh lors de notre croisière sur le Paisubatu en 2009, nous avait laissés sur notre faim : il fallait y revenir …
C’est donc au Lembeh Divers Lodge que nous avons terminé ce périple de deux mois. Rob, le propriétaire de ce resort situé à la pointe du détroit, et fan de la plongée « muck-dive », propose à ses clients un forfait incluant un bungalow, un bateau avec guide privé, plongée illimitée … Un luxe!
Ce concept de forfait permet presque des plongées « à la carte »… « Heu, voyons, … j’aimerai bien voir un frog-fish (poisson grenouille), le « long-arm ocotups » ainsi qu’une seiche flamboyante, le ponthohi et encore … et encore …. » . Insatiables ! Les guides connaissent mieux que personne les fonds de ce détroit (voir Black Sand) et leur aide est précieuse pour dénicher une multitude d’espèces rares, de petites tailles qui jouent avec de leur mimétisme pour se fondre dans l’environnement.
Pendant 10 jours, à raison de 4 plongées jour souvent supérieures à 90’, nous avons pu voir plus d’espèces que nous l’aurions imaginé. Nous sommes loin bien sûr, d’avoir tout vu, mais voici la liste non-exhaustive de la moisson que nous avons récoltée :
Crevettes (empereur, thor, taureau, boxer, tigre, ir, thor, crevette péricliménès toasensis, péricliménes magnifique, crevette de corail fouet, crevette de crinoïde …)
Après Lucipara et Gunung Api, nous continuons notre périple vers Sorong via le port de Banda Neira, Koon et Missol, autant de noms qui nous ont fait rêver pendant plus d’un an, chacuns étant chargés d’histoires racontées par les uns ou les autres …
Situé au Sud-Est des Moluques, l’archipel de Banda doit à son sol volcanique, la production du muscadier, une plante indigène dont le commerce suscita la convoitise des portugais, des anglais puis des hollandais durant les 16ème et 17ème siècles. La culture des épices (poivres divers, clou de girofle, cannelle ….) fit la réputation de l’archipel dont l’île principale, Banda Neira, garde encore des traces de ces différentes occupations coloniales.
Depuis qu’on nous avait parlé des épices de Banda, je rêvais de me promener sous ces arbres, de respirer ces essences odorantes, de goûter aux fruits et aux graines avant séchage et traitement. Ce rêve reste intact, car « l’île aux épices » se trouve à plusieurs heures de bateau du port de Banda où nous avons dû nous arrêter pour approvisionner le bateau en fuel.
Pas d’épices? Tant pis ! Nous plongerons sous le bateau, où nous avons la surprise de voir des poissons mandarins[1].
Des mandarins en plein jour ? Pas possible ! Ces poissons incroyables aux lignes sinueuses orange sur fond bleu et aux curieux dessins colorés de bleu, orange, vert, pourpre, jaune … sont très craintifs et ne sortent qu’à la tombée de la nuit pour accomplir une magnifique danse d’accouplement où le mâle et la femelle tournent l’un autour de l’autre.
Habituellement, ils se cachent dans les vieux récifs coralliens composés de squelettes de coraux morts, mais ici, à Banda, on les trouve aux abords de masses rocheuses où ils offrent aux plongeurs un spectacle quasi permanent. Faciles à apercevoir, mais pas faciles à photographier. Ces petites merveilles sont en perpétuel mouvement !
Bien que nous soyons dans un port, l’eau est incroyablement claire (pour preuve la couleur de ces ascidies) loin de la saleté vue lors de certaines « muck-dives » – ou plongées poubelles – comme dans le port d’Ambon par exemple!
Bien sur, nous avons mis les pieds sur la terre ferme : visite du Fort Belgica – vestige de l’occupation Hollandaise au 17ème, balade entre les anciennes bâtisses coloniales qui dénotent dans le paysage. Quel contraste avec les ruelles où pullulent de minuscules échoppes dans lesquelles on trouve tout et n’importe quoi. C’est là que nous avons tout de même trouvé les fameuses épices ainsi que des préparations sucrées à base de macis séché (écorce de la muscade), petits sachets que nous avons minutieusement trimballé jusqu’à notre retour à Paris, soit 1 mois plus tard !
Après le coucher du soleil, le bruit des pompes à diesel et des moteurs font place au silence, la mer devient lisse, les pêcheurs rentrent tranquillement. Tout s’apaise…
Quel calme ! Demain nous reprendrons la mer et nous ferons nos dernières plongées dans la mer des Banda, avec sa flore quasi intacte et grandiose, son bleu profond, ses tombants colorés …
Y’a pas à dire, la réputation de la région n’est pas surfaite ! La variété et l’intensité des couleurs font partie des Banda, à l’image de ce gamin rencontré au détour d’une rue …
[1] – Le poisson mandarin, nommé Synchiropus splendidus appartient à la famille des dragonnets.
Aux Rajat-Ampat (partie indonésienne de la Papouasie occidentale), les hippocampes pygmées ravissent la curiosité des plongeurs et sont de fait, la proie des photographes amateurs ou professionnels.
Leur dénomination vient de leur extrême petite taille et, pour qui n’a pas un regard exercé, il est quasi impossible d’en dénicher un.
Heureusement, les guides ont des yeux de lynx et, il n’est pas rare de les voir foncer sur une gorgone, de faire signe et de désigner un point dans la dite gorgone : là se niche un hippocampe qui, fort de son petit centimètre et jouant de son mimétisme avec son habitat, prend semble-t-il un malin plaisir à se cacher, se tortillonner, passer de l’autre côté, sauter quelques centimètres plus loin … le tout au grand dam de notre ordinateur de plongée qui augmente sans vergogne les temps de palier.
Combien de photos prises à l’aveuglette ? Parfois, nous avons passé presque autant de temps à les retrouver sur le cliché que lorsque nous étions sous l’eau. C’est peu dire ! Alors, le jour où nous en trouverons un par nous-mêmes, on sera plus que fiers ….
Dans cette région de l’Ouest de la Papouasie, nous avons repéré trois sortes d’hippocampes pygmées qui diffèrent suivant le type de gorgone dans laquelle ils se nichent :
• le pygmée Bargibenti, rose le plus souvent, mais parfois orange, il se caractérise par ses « pustules » qui imitent à la perfection la forme et la couleur des polypes de la gorgone.
• l’hippocampe pygmée Denisesemble dénudé par rapport à son cousin Bargibenti !
• « Lepygmée sp. » une espèce endémique du Sud des Raja Ampat que l’on trouve dans une gorgone rouge orangée
Plus tard, dans le détroit de Lembeh (Nord Sulawesi), nous avons eu la chance de voir un hippocampe pygmée, le « Pontohi »,nom du guide qui l’a découvert à Bunaken il y a quelques années seulement : comme ses congénères, il est craintif, se cache, tourne la tête, change de sens dès que l’on s’approche …
Voilà, des descriptifs pas très scientifiques, des identifications peut-être erronées, … mais tout va vite dans ce domaine: de nouvelles espèces seront sans doute découvertes d’ici peu, de nouveaux livres sortent régulièrement. Quoiqu’il en soit, nous restons toujours à l’affut de précisions qui permettraient d’affiner les informations ….
3 Decembre 2010 – Nous voilà partis pour 15 jours à bord du Temukira, direction Sorong.
Avant de rejoindre les îles des Raja-Ampat que nous avons abordées par le Sud, nous avons navigués dans la mer de Banda pendant 4 jours où nous avons plongé sur de minuscules îlots perdus en pleine mer. Plonger dans de tels endroits donne la sensation d’être des explorateurs ! Que va-t-on découvrir, comment seront les fonds, les coraux, quelle faune va-t-on rencontrer, comment sera la visibilité? Cette question on se la pose à chaque plongée, mais le fait est que ces petits cailloux sont des sites très peu fréquentés et qu’on peut ainsi espérer de trouver des coraux intacts, de l’abondante faune accrochée et de nombreux poissons….
Gunung Api Island
La première plongée sur Gunung Api a été tout simplement hallucinante ! Dans une eau limpide, sur un fond assez rocailleux et quasi désertique, évoluaient des dizaines et des dizaines de serpents. Dommage, les photos que nous avons prises au fish-eyes (une erreur dans le montage ce qui donne cet aspect « hublot ») ne rendent pas compte de cette abondance …
Certes notre guide avait parlé de serpents pendant le briefing, certes des serpents en plongée on en avait déjà vu, mais un de temps en temps qui se mouvait entre les coraux à la recherche de quoi se nourrir, apparitions furtives et rarement captées par l’appareil. Mais là, quelle quantité !
Fluides, curieux, ils passent entre nous, zigzaguent, se tordent, nous frôlent et repartent en pleine eau en changeant parfois de couleur. Tels des rubans de gymnastique artistique qui se déroulent et forment des figures, ils exécutent une sorte de danse, s’entremêlent, s’accouplent en pleine eau sous nos yeux sans se soucier de notre présence inopportune. Nous sommes bouche bée devant un tel spectacle et le resteront encore lors de la deuxième plongée.
Laissant les serpents, nous descendons dans les 40 m, les paysages changent : sur un tombant dont nous ne mesurons pas le fond, nous voyons se dresser d’immenses éponges barriques, tordues, tarabiscotées, certaines faisant plus de 3 m de diamètre…. On aurait envie de s’y plonger.
Un requin passe au loin, quelques thons sont là, les carangues sont énormes. Nous remontons tranquillement et retrouvons les serpents qui continuent leur ballet en plein eau. Surprenant !
Lucipara Island
14 h séparent Gunung Api de Lucipara. Nous avons progressé vers l’est et avancé nos montres d’une heure. Les deux îles qui émergent sont accueillantes : plage de sable blanc, palmiers …. On dirait les Maldives ! Avant même de nous mettre à l’eau, nous avons eu la surprise d’être accueillis par des colonies d’oiseaux, de frégates et de goélands, qui ont tourné autour du bateau. Peu farouches, ils sont restés sur le bateau et nous ont accompagnés jusqu’à notre point d’ancrage.
Plus encore qu’à Gunung Api, les éponges barriques sont ici gigantesques et nous pensons à Kaka-Bia, un îlot dans la mer de Florès où nous avions plongé en 2009.
La faune accrochée est splendide, les coraux mous intacts, et les gorgones de toutes couleurs sont immenses.
On joue à cache-cache derrières ces éventails marins, et, la lumière et les sujets s’y prêtant, on essaye d’appliquer les conseils prodigués par Claude durant notre stage photo : prise de la lumière dans le bleu, réglage du flash sur le premier plan, jouer sur la profondeur de champ …
Mais, le courant n’a pas dit son dernier mot, il nous déstabilise et nous entraîne un peu plus loin … La visibilité est excellente, on est attiré par ce bleu profond, mais nous n’irons pas au-delà de 45m.
Ce jour là, nous avons croisé 2 tortues dont une minuscule qui dormait dans un recoin, des gros thons, nous avons joué dans un banc de carangues géantes, n’avons pas vu le requin marteau qui fit une brève apparition devant d’autres plongeurs, aperçu un poulpe qui s’est faufilé rapidement dans un trou dès que nous sommes arrivés, avons snobé un napoléon qui se profilait au loin. Banal quoi!
Alor, à l’extrême Est de l’archipel de Flores (Indonésie)
Les 15 jours que nous avons passés à l’Eco Resort de plongée Alor Divers sur l’île de Pentar (Archipel d’Alor) ont été au-delà de tout ce que nous avions imaginé : 7 bungalows cosys enfouis dans les arbres, distants de quelques mètres d’une grande plage de sable blanc, des spots de plongée qui vont se révéler surprenants, variés, colorés …. et surtout pas un bruit ! Quel luxe !
Vue sur les bungalows de Alor Divers (Indonésie)
Une pirogue à balancier permet de rejoindre le bateau à moteur ancré à une centaine de mètres du bord et, pour accentuer cette sensation d’être au « bout du monde », loin de toute civilisation, pas de journaux, pas d’infos, pas de cancans, pas de nouvelles, un réseau téléphonique succinct, une connexion internet pour l’instant très aléatoire … Avouons-le, cela ne nous a pas manqué ! Certes, nous comptions sur internet pour finaliser les derniers détails de la suite de notre voyage et faire des transactions bancaires (sans compter la banque qui ne comprend pas que nous ayons quelques difficultés à envoyer un fax ou autre document), notre famille qui attend des nouvelles, des photos, le blog qui reste en rade, la newsletter qui ne partira pas…. Pas de connexion? Tant pis, on s’en passera et, que les plus férus de nouvelles technologies soient rassurés, Pantar devrait être relié à la toile d’ici quelques mois.
Alors, nos préoccupations se sont cantonnées à se renseigner sur l’heure des marées, le sens et la force du courant, l’heure et le lieu de la prochaine plongée …. Irons-nous plonger sur le sable à la recherche de créatures étranges comme le poisson scorpion rhinopias, le poisson fantôme, le poisson crapaud, les hippocampes, les crevettes et crabes de toutes sortes …. ou, va-t-on se laisser dériver sur des tombants couverts de gigantesques éponges barriques, d’anémones, de crinoïdes, de gorgones multicolores, de corail fouet, de coraux mous ou durs où l’on trouve une faune aussi diverse que variée …. Grave question métaphysique !
Pseudocerus bifurcus (ver flat – Alor Islands)
Nudibranche Nembrotha rutilans et flabelilna exoptata (Alor Islands)
Car, avec une vingtaine de spots situés dans le détroit de Alor accessibles en moins d’1/2 h, le house-reef que l’on peut explorer à volonté, il y a l’embarras du choix. Gilles, qui connait tous ces endroits comme sa poche, s’est fait un malin plaisir de nous les faire découvrir. Il n’y a qu’à se laisser porter.
Sites de plongée à Alor Islands (Alor Divers)
C’est sans doute là que nous avons vu les tombants les plus colorés et les plongées sur le sable black, gris voire rose, nous ont réservés de belles surprises: pour exemple, le jour où, pendant que l’un de nous photographiait un joli crabe de corail (moins d’un cm), il se déroulait une bagarre étonnante entre deux gost pipe fish alors qu’un troupeau de mobulas (petites raies mantas) tournait au-dessus de nos têtes …
Lutte entre 2 poissons fantômes (Alor Islands – Indonésie)
Ne parlons pas du jour où nous contemplions des « sea-apple » (un animal de la famille des oursins qui nous était totalement inconnu), un violent courant s’est levé nous obligeant à nous accrocher pendant 10 minutes au corail avant de pouvoir regagner la surface. Waooh ….
Pendant 15 jours nous avons plongé et replongé depuis le bateau, depuis la plage, le matin très tôt, au coucher du soleil ou de nuit, nous avons profité de ce silence et de cet environnement simple et sauvage, nous avons savouré la cuisine de Lenya mitonnée subtilement avec légumes, poissons, herbes et épices fournis par le village (dont l’étonnante mangue-coco un fruit endémique de la région), nous nous sommes baignés et avons barboté en compagnie du rire des filles de Gilles et Lenya.
Le Temukira, un des bateau de la flotte de Grand Komodo (Indonésie)
Et puis, au matin du 15ème jour, un bateau pointe son nez dans la baie, nous mettons toutes nos affaires de plongées dans une caisse et, c’est en maillot de bain que nous montons dans la pirogue qui nous conduira directement sur le Temukira avec qui nous effectuerons la traversée de la mer de Banda et rejoindre 15 jours plus tard Sorong (Papouasie Nouvelle-Guinée) ….