En haut d’une petite rue du village de Padangbai (Sud-Est de Bali) , se niche le club de plongée Ikan Dive (prononcer hikane et non Aïe kan, Ikan signifiant « Poisson » en indonésien).
Gérée de main de maître par Claire et son mari indonésien Mahuwi, cette petite structure familiale s’agrandit au fil des mois : 25 personnes y travaillent du matin jusqu’au soir, 7 jours sur 7, le tout pour satisfaire et assurer désidératas et confort des plongeurs.
Le gommage-massage offert à l’arrivée après un bain détente dans le jacuzzi installé au sein même du club est l’un des nombreux signes de cette attention.
On ne peut pas découvrir Bali en 15 jours, et Claire, voyageuse plongeuse, fixée depuis 5 ans ici, le sait bien. Elle propose une formule safari qui permet de plonger sur les meilleurs spots et de toucher du doigt la diversité et l’immensité de la culture balinaise. Parmi divers programmes à la carte, c’est cette option que nous avions choisie et, pour résumer notre périple, une carte parle parfois mieux que des grands discours, tout le monde le sait !
1° – de Padangbai à Permuteran : traversée de Bali (temples, risières, lacs, …), puis 4 plongées sur Mejangan Islands, 2 sur Puri Jata (découverte de la macro)
2° – de Permuteran à Amed: temples, marché, palais d’eau puis 2 plongées sur Tulamben (tombants), 3 sur le Liberty (épave), 2 sur Seraya ( macro)
3° – retour à Padangbai : temples, jardin agricole, village traditionnel …. + 2 plongées sur Bloo Lagoon, 2 sur Manta Point,2 sur Cristal Bay, 2 sur les îles Gili.
4° – 2 jours à Ubud (shopping, cours de cuisine, forêt aux singes)
5°- Retour à Padandgbai où nous retrouvons avec plaisir les différents membres du clubs, la tranquilité de ce village, l’hôtel Puri Rai et ses sculptures géantes, et pour bercer notre sommeil … les coqs de combat!
Mais, de ceci nous en avons déjà parlé dans plusieurs billets et pour plus d’infos sur le club, consulter leur site .
Notre dernière étape à Bali, nous conduira à Ubud, centre culturel et artisanal. Mais, nous y sommes restés peu de temps, et nous y avons pris tout notre plaisir!
Ce dernier trajet a été une fois encore l’occasion de plusieurs visites (temples, jardins ….), mais l’obligation constante des « donations » nous énerve un peu. Un dollar par-ci, un dollar par-là, ce n’est pas grand-chose c’est vrai, mais finalement cette sollicitation permanente est lourde : on a l’impression qu’il faut même sortir un billet pour regarder la campagne ! Mais, elle est tellement belle!
Nous traversons un village, un temple à gauche, une procession funéraire à droite.
Selon la coutume balinaise, et si nous avons bien compris les explications de notre chauffeur, les morts sont dans un premier temps enterrés, puis, dès que la famille en a les moyens financiers, une cérémonie de crémation a lieu : nous sommes frappés par cette foule, l’atmosphère de fête riche en couleur, la quantité impressionnante d’offrandes qui jonchent le sol, le tout accompagné par le son des gamelans.
Nous finissons notre périple par 2 jours à Ubud, réputé pour ses traditions artisanales et artistiques (bois, vanneries, peinture, sculpture, tissage etc), son marché et … toutes ses boutiques. La chaleur et la hauteur des trottoirs chaotiques mettront à mal notre envie de shopping : nous nous contenterons de ce dont nous avons besoin pour poursuivre notre route, même si il y aura plus de petites robes et de chemises que nécessaire ! Nous trainons à notre rythme et nous laissons aller dans la piscine d’eau douce donnant sur des rizières, le jardin luxuriant de notre hôtel. Le confort, parfois, ce n’est pas désagréable. C’est l’occasion aussi d’alimenter (piètre expression !) notre album de fleurs : collection d’orchidées,
liseron bleu, passiflores, fleurs de bananiers, amaryllis, nénuphars, lotus, hibiscus, bougainvilliers … et tellement d’autres encore.
Fleurs, petites bêtes, photos de jour ou de nuit, cela permet de travailler la macro:
Le lendemain, cours de cuisine à la « Casa Luna » :
3 heures dans les épices, les herbes, les graines et noix diverses, où l’on va apprendre à manier le hachoir, à écraser des ingrédients sur le mortier en pierre, à préparer des sauces diverses, à découvrir les vertus médicinales de certaines plantes ou le secret de la fleur d’hibiscus, à écraser de la pulpe de coco grillée ou fabriquer des petits paniers avec des feuilles de bananier …
On goûte à toutes les étapes, cela sent bon, c’est bon. Au final, du poisson épicé enrobé dans des feuilles de bananier, du poisson au curry, des salades, des épinards à la sauce balinaise …. et, en dessert, du riz noir au lait de coco. Etonnant !
Pour digérer, rien de mieux que la forêt aux singes, où, comme son nom l’indique vivent des primates.
Forêt primaire en pleine ville, des arbres de toute beauté, immenses, des lianes qui tombent des banians (orthographe non vérifiée).
Superbe !
C’en est fini des visites pour l’instant, les bulles commencent à nous manquer. On tamponne nos carnets de plongée, on boucle nos sacs …. en route vers une nouvelle étape : Labuandbadjo (îles Flores) à Ambon (Molluques)
Des mantas ? il fallait s’assurer qu’elles existaient vraiment, alors nous retournons sur Manta Point. Environ 20 bateaux sont déjà sur le site. Ca craint ! Juste avant de descendre, Marco crie « y’en a une juste sous nous ! ». Elle est là, mignonne, pas très grosse, on n’a à peine le temps d’allumer nos appareils, flûte la mise au point n’est pas bonne, et le réglage des blancs ? Elle est là qui s’en va… On râle intérieurement. Komang, notre guide, nous fait signe de ne pas bouger.
On est là, on attend et puis les voilà qui arrivent : une, deux puis une troisième suit, comme s’il s’agissait d’un défilé, et puis à droite, à gauche, par-dessus, par-dessous.
Quel festival ! On se fait balloter tellement ça brasse, la visi n’est vraiment pas bonne, mais on reste là 40 minutes à savourer le spectacle.. Des photos, un petit bout de vidéo … Quel pied!!!
Là, vraiment on peut dire qu’on a vu des Manta ! Et on ne s’en lasse pas …
A la remontée sur le bateau, tout le monde a la banane. Il faut raconter aussi que, profitant d’une « pause », Komang nous montre un nudibranche absolument minuscule accroché sur un rocher, alors que nous sommes les yeux rivés dans le bleu particulé par le plancton. Photo impossible évidemment, c’était à mourir de rire…
Deuxième plongée : tout le monde, c’est-à-dire la quelque vingtaine de bateaux, file sur Crystal Bay, le fort courant du matin s’étant calmé. But de la plongée, essayer de voir le mola-mola, poisson lune qui remonte des profondeurs pour une séance de nettoyage quand la température de l’eau s’y prête (entre 20 et 24°). Vanne de plongeur : avec le nombre de bateau, ça va être comme le « MOLHA OMAR », on risque de le chercher longtemps ! Trèves de plaisanteries, faudrait voir à se remettre à l’eau. Elle est froide mais transparente, sous l’eau il y a un véritable rideau de bulles.
Attendre et ne pas bouger, telle semble être la devise de la journée. Il y a du courant, on palme pour se stabiliser, on prête à peine attention aux fonds qui sont magnifiques (diversité d’espèces, coraux de toutes les couleur).
Soudain, le voilà qui semble émerger de nulle part : c’est gros, cela n’a pas de forme, étrange apparition, ce n’est sans doute pas pour rien qu’on l’appelle le poisson-lune. Précipitation sur les appareils… inutile pour qui n’est pas « dessus ». Et puis, de l’autre côté, en voilà un autre qui fait son tour : les orbites sont prêtes à exploser, on imagine les sourires sous les masques. Pas de photo, quelques secondes de vidéo… le mola-mola, on se le gardera pour nous, dans nos têtes.
Comble de l’hallucination, dans une palanquée, nous voyons passer devant nous deux plongeurs tout habillés de blanc, en chemise et pantalon bouffant : rendez-vous galant ou combinaison de décontamination ? Après la banane, c’était la cerise sur le gâteau !
Cela se fête ! Depuis toujours je dis « les raies mantas c’est une chimère des plongeurs narcosés, je n’en ai jamais vues : c’était toujours un jour avant, trois jours après, la palanquée d’avant même sur les sites où normalement elles sont. Prouvez moi que cela existe, et on en reparlera ». Quant à Marc, sa « dernière » remonte à 1986 ( !) et c’était en snorkelling (palme, masque tuba).
Plongée aujourd’hui sur Manta Point, station de nettoyage: véritable salon de beauté où plusieurs sortes de poissons, notamment des labres les débarrassent de leurs parasites, leurs peaux mortes… et chacun y trouve son compte, eux leur pitance, elles des soins.
Avant même la mise à l’eau, nous en apercevons deux qui évoluent à la surface : c’est de bon augure, mais reste à voir ce qu’il y aura sous l’eau. Les consignes sont données : ne pas aller sur le haut du récif, là justement où elles se font une beauté, cela risquerait de les faire fuir. Et comme il y a plusieurs bateaux, le pire reste à craindre.
Descente, approche à petits coups de palmes, il y a des bulles, beaucoup de bulles …. signe de la présence d’autres plongeurs. Mais les bulles, les mantas elles aiment ça: cela leur chatouille le ventre! Et puis, de derrière le récif¸ une forme au loin dans la pénombre. On dirait un fantôme dans un grand drap.
Les « gling gling » d’appel des guides se font entendre, on tourne la tête une autre apparait, plus proche cette fois-ci. A droite, à gauche, les voilà qui arrivent. Plutôt que de contempler le spectacle tranquillement, on se jette sur nos appareils.
Surtout, ne pas louper LA photo, celle que l’on pourra fièrement exhiber à notre retour devant les amis impressionnés, forcément ! Je décide de me mettre en mode vidéo, comment ça marche déjà ?, attention aux coraux, à ne pas descendre trop bas, à ne pas remonter trop haut où il y a du ressac (contrôler sa flottabilité quoi !), trouver le bon bouton ….
Ah, elle est déjà trop loin, il faut attendre la suivante. On en profite une bonne ½ heure. Remontée sur le bateau, « alors, tu l’as vu ta première Manta », « mouais… pas très bien, je suis presque un peu déçue. C’est vrai, je n’ai pas eu l’émotion que j’aurais dû ressentir alors que j’attends ce moment depuis tellement longtemps ». Retour au club, nous regardons défiler les photos, (il y en a au moins une que l’on peut mettre sans trop de honte dans « la photo du jour »). Je visionne la vidéo, surprise : magnifique approche et atterrissage d’une raie manta en gros plan. Comme quoi ! Et Claire, nous entendant échanger nos impressions, nous raconte qu’elle a ressenti la même chose pour la première fois. Mais ensuite !!!! Nous décidons donc de moins nous polariser sur la photo.
On the road again …. Fin de notre safari, la boucle est bouclée. Pour parcourir la distance qui nous sépare de Amed à Padangbai, il nous faudra presque 7 heures au lieu d’1h/12: traversées de paysages magnifiques,
traversées de villages au ralenti où règne une intense activité
(des femmes avec des dizaines de kilos sur la tête, les hommes à scooter sans souci du poids, de la taille, de la largeur de ce qu’ils transportent, si ce n’est en plus femmes, enfants, poules et autre …).
Plus tard, visite du Water Palace de Taman Tirtagangga –Karangasem, grands bassins avec chemin de dalles affleurant l’eau, des sculptures encore des sculptures et, des fleurs (voir Bali, l’île aux fleurs).
Des fleurs il y en a partout, toutes aussi belles et différentes les unes que les autres, avec une telle variation de couleurs,
, de tons différents qu’il faudrait presque un nuancier pour s’y retrouver : vision en 32 bits ! et, à défaut de pouvoir les nommer et les décrire, nous les « mettons en boite » : Marco traque, on est à l’affut du moindre petit pistil, cela permet également de travailler la macro.
Arrêt à Amlapura, une vraie ville avec ses embouteillages, le monde, les scooters, ça fourmille et bouge de tous les côté. Il y a même des feux rouges ! On s’arrête au marché,
, essayons de négocier une ou deux chemises, et nous rabattrons sur un petit cahier pour prendre des notes et une huile au gingembre qui, parait-il, est idéale pour hydrater la peau. Une procession funéraire colorée et sonore mettra à mal le peu de fluidité de la circulation. Un autre Palais d’eau est prévu au programme, mais quand nous voyons son immensité (Versailles puissance 10), nous abandonnons. Il y a un genou qui crie au-secours, il est temps de le mettre au repos. Et encore, nous n’avons pas fait le trekking vers le volcan qu’on nous proposait.
Arrivée à Padangbai dans l’après-midi, on se sent presque chez soi !
Le petit, on commence à aimer. Après la recherche des œufs de Pâques (voir un « monde de liliputien« ), nos yeux s’aguerrissent. Comme de vrais « professeur Tournesol » à qui il ne manquerait que la loupe (ce qui serait parfois fort utile), nous voici à nouveau, frôlant le sable noir à la recherche du moindre petit frémissement qui serait signe de la présence d’une petite bestiole. Heureusement notre guide Made est là pour nous montrer là un poisson fantôme, là un poisson crapaud, ici des poissons feuilles, au-loin un banc de poissons couteaux ou des crevettes mantis …
on découvre nos premiers nudibranches, sommes surpris par les couleurs éclatantes d’une murène ruban,
et, must du must ces sublimes crevettes arlequins : nous en avions déjà vues en Thaïlande, mais jamais aussi nettement (pas de masques adaptés).
On aime surprendre les murènes nid d’abeille ou d’autres à œil blanc nichées au fond d’un tuyau, frétiller les juvéniles ange-empereur cerclés de bleu de noir et de blanc ou les juvéniles de labre orange et blanc. Une sorte de perfection au minuscule. On se bagarre avec nos objectifs, la mise au point de la macro et … le courant qui ne facilite pas les choses. Résultat, on garde moins de 10 photos limite potables. Heureusement, à la sortie, nous sommes « sauvés » par des enfants joueurs, qui acceptent en rigolant de se laisser photographier….
Autre plongée, autre dimension : le Liberty que nous avons découvert au coucher du soleil (voir « lever de rideau sur le Liberty« ).
Le site de Tulamben a aussi une autre figure : des minibus sur le parking, ballet incessant de plongeurs qui entrent et sortent de l’eau, une colonne de « porteurs » et « porteuses » de tout âge et de gabarit plutôt petit qui acheminent notre matériel jusqu’à la mise à l’eau. Une bouteille sur la tête, une sur le dos, des plombs autour de la taille … Inutile de protester, on les priverait de leur gagne-pain, mais pas sûr qu’il y ait une convention collective !
Les galets de Tulamben sont également aussi réputés que la plongée sur le Liberty : depuis Paris, nous savions que chaussures ou bottillons étaient obligatoires. Vive les crocks : c’est moche, mais qu’est-ce que c’est pratique ! on les enfile et les retire en 2 secondes, on marche partout avec, y compris sur les galets, facilitant une mise à l’eau «douce », un guide les rapportera sur le rivage, idem pour le retour.
Sous l’eau, au début, c’est un peu le métro, mais chaque palanquée trouve sa place, son rythme : l’épave est grande et il y a de quoi voir pour tout le monde. Nous retrouvons notre napoléon, croisons plusieurs raies pastenagues, découvrons quelques poissons crapaud, poisson feuille et fantôme nichés au cœur d’une gorgone géante ou d’un crinoïde qui vous agrippe mieux que du velcro. Plus loin, un hippocampe pygmée atteint du syndrome de mimétisme aigu, a pris la couleur et l’apparence de son habitat. Le monde du petit fait place au plus gros, voire beaucoup plus gros. Les gaterins sont énormes, les ludjians aussi, et nous finirons la plongée dans un banc tourbillonnant de carrangues. On plonge dedans, on se laisse encerclé, on joue avec…. Ici aussi c’est le métro, voire le RER à 17h. Impressionnant.
Nous y retournerons encore et encore, autre heure, autre lumière, nouvelle sun-set : c’est toujours différent. Il pleut depuis ce matin, il fait froid, les serviettes fournies par le club sont appréciées. Normal, demain c’est le 21 septembre, début de l’automne sous les climats tempérés. En fait, nous apprendrons trois jours plus tard qu’il y a eu un tremblement de terre tôt ce matin, d’une intensité de 6,5 sur l’échelle de Richter et dont l’épicentre se trouvait à 200 kms au sud de Bali. Nous sommes les seuls à nous être rendus-compte de rien. Paraît qu’on en a même parlé dans le poste en Europe !
Il est 17 h, ce sera une « sun-set dive », un peu avant la tombée de la nuit. Ce sont des plongées de pénombre, où se dégage une atmosphère particulière, certains poissons rentrant se coucher, d’autres partant en chasse. Cette sun-set là sera assez étonnante, ayant pour toile de fond le Liberty, « L’EPAVE » mythique de Bali : un cargo américain coulé pendant la seconde guerre mondiale. A la descente, nous sommes accueillis par un perroquet à bosse qui nous salue avant de passer son chemin, traversons un paysage lunaire d’où une armée d’hétéro congres pointe son nez, puis enfin, en arrivant sur l’épave, nous voyons un énorme barracuda (et quand on dit énorme, c’est vraiment vrai) scotché sur le flanc du bateau : il est tellement immobile qu’on croirait un poster accroché là pour l’occasion.
Nous poursuivons notre route, légèrement impressionnés quand nous croisons le majordome de la soirée : un napoléon majestueux venant à notre rencontre, curieux de rencontrer ces visiteurs. Il fait un tour et puis s’en va, apparemment nous avons le droit de pénétrer dans les lieux. Chapeau bas ! A nous de découvrir les habitants : des gros gaterins, quelques raies pastenagues, des carangues à foison (voir photo du jour), des ludjians…. du gros mais aussi du petit (nudibranche, poisson fantôme …). Il y a un peu de courant, la visibilité se prête à l’ambiance, nous reviendrons demain en plein jour (voir aussi Tulamben et Amed)
Journée repos ? Nous changeons de coin et direction Amed (Bunutan – Côte Est de Bali) où nous resterons 4 jours. Ce transfert est l’occasion de plusieurs visites dans des lieux et atmosphères totalement différentes les unes des autres :
• un temple très décoré, où avait lieu la bénédiction de 2 hommes d’affaire venu faire des offrandes.
Pas trop de marches à monter pour une fois, et étant pratiquement seuls, nous avons pu le visiter entièrement et profiter pleinement des explications de Made, notre guide depuis 4 jours, sur terre et sous l’eau…
Tranquillité assurée.
• Un marché à Seririt dont le rez-de-chaussée est entièrement dédié aux fleurs et épices ainsi que tout ce qui permet de confectionner les offrandes.
Couleurs et odeurs assurées. Au 1er étage, nous avons acheté des fruits dont le nom nous est inconnu. La quantité de fruit et légumes que l’on peut y trouver est révélatrice de la richesse de l’agriculture balinaise. Puis, un petit tour au rayon textile : achat de notre premier sarong, chemisettes et robes nettement plus adaptés au climat que nos tee-shirts. Marco en sarong et chemisette? Top classe!
• des bains dans des sources d’eau chaudes en pleine forêt luxuriante
Une heure de détente, massage sous les jets …. Pas inutile avant la dernière ligne droite en bus (4 heures en plein cagnard).
Au bout du chemin, la mer et la perspective de 3 journées sous l’eau, dont 3 plongées consacrées à la visite d’une épave « le Liberty ». Depuis Paris, on en entend parler !