Archives de catégorie : Journal de bord

Récits de nos voyages

avril, mai 2009 : du rêve aux préparatifs

1er avril. Déplacement à l’ambassade d’Indonésie située dans l’ouest parisien et ses beaux immeubles (un vrai « safariche »). Pour se rendre en Indonésie, Trois cas de figure se présentent [1]

  1. Tout voyageur arrivant à un poste frontière (aéroport, port, route …) se voit délivrer un visa d’un mois, non renouvelable. Pratique pour quelqu’un faisant « un saut de puce » dans le pays ou envisageant un séjour court.
  2. Avant le départ, il est possible d’obtenir un visa touristique de 2 mois à l’ambassade (Paris ou Marseille). Ce visa, non renouvelable, est délivré en 48 h avec présentation du billet retour (indispensable).
  3. Dans le cas d’une incertitude sur la date de retour ou sur la durée du séjour (ce qui est notre cas), il est indispensable d’avoir la lettre d’un « sponsor » indonésien (lettre d’invitation, ordre de mission …). On obtient alors un visa mixte (tourisme, social culturel) valable 2 mois et renouvelable tous les mois auprès des autorités locales de l’adresse officielle du sponsor. Détail important, car si l’on obtient cette fameuse recommandation auprès d’un organisme situé par exemple à Bali cela veut signifie qu’il faut impérativement « pointer » à Bali pour obtenir la prolongation de visa. Des agences locales offrent ce service (payant bien évidemment!)[2].

Un de nos contacts nous a proposé spontanément de nous sponsoriser. Merci! Ce centre de plongée étant situé à Manado (nord Sulawesi) nous pourrons rayonner soit vers l’est, soit vers l’ouest ou le sud à partir de la date fatidique des 2 mois : en plus, cela rentre pil-poil dans nos prévisions de calendrier. Génial!

Fin de la première étape. Maintenant, nous devons préciser un peu les dates et réserver nos billets Paris – Singapour – Bali pour l’aller et Manado – Singapour – Paris pour le retour (le temps est incertain à Bali en novembre, décembre). Se laisser un peu d’imprévu autour de ce premier timing extra serré, cela ne serait pas mal. Se donner du temps à l’arrivée pour voir Bali, s’imprégner un peu cette culture si riche, prévoir également de rester un peu en Papouasie (on n’y va pas tous les jours!) … car finalement, en 3 mois, on aurait le droit de ne pas être monomaniaques et ne pas réserver nos sensations indonésiennes aux seuls fonds marins.

D’ici là, un peu de lecture s’impose sur l’histoire, la culture et les civilisations fort complexes de cet immense pays, ce qui ne nous empêche pas de commencer à prospecter pour l’achat d’un mini-ordinateur afin d’envoyer des comptes-rendus réguliers, des photos …, de lister et réviser notre matériel et … faire un petit check-up santé [3].

2 Mai – Et si nous prenions un billet avec un retour open? Nos prospections sur Internet concernant les offres des différentes compagnies aériennes avec la flexibilité des dates et de trajets multiples ne nous donnent pas de réponse satisfaisante. Là, nous avons vraiment besoin de l’aide de professionnels.

Alors, pour la nième fois depuis un mois, nous retournons à notre agence Nouvelles-Frontières de la rue des Pyrénées, et en ressortons, munis ce coup-ci de nos billets internationaux sur la Singapore Airlines (aller jusqu’à Bali – retour depuis Manado) ainsi qu’une nuit d’hôtel à Bali le tout pour 940 euros par personne. Nous n’en revenons pas! Bravo.

C’est bon, les dates sont fixées? Nous partirons le 10 septembre et serons de retour le 10 décembre à Paris, dates non-modifiables [4]. Pas plus mal, non?


[1] – Voir la rubrique « petits détails pratiques »: entrer en Indonésie

[2] – Pour plus de précisions, consulter le site : http://www.bali-expat-business.com/indonesia-visa.php?p=6

[3] – Voir la rubrique « petits détails pratiques » : santé des voyageurs

[4] – Voir « le calendrier » : Quand sommes-nous – Où sommes-nous ?

mars 2009 : vers la réalité

Mars 2009, cela se précise.

 
ligne de wallace
La ligne de Wallace marque la séparation entre les faunes et les flores australiennes et asiatiques.

C’est décidé, nous allons flirter avec la ligne de Wallace[1] de septembre à décembre (début? fin?), d’ouest en est, en fonction des diverses moussons et saisons des pluies : arrivée à Bali, croisière-plongée entre Flores et Ambon (îles Molluques), via les fameuses Wakatobi [2] (croisière de 13 jours), 3 semaines au nord de Sulawesi (dont 11 jours de croisières), puis, enfin … notre but premier, la Papouasie et 15 jours autour de Sorong, les Raja Ampat , où nous retrouverons Valérie et Loïc.

notre périple : 1ère carte établie en avril 2009
notre périple : 1ère carte établie en avril 2009

Vous avez dit goulus?

Nous réglons les premiers acomptes, les vols intérieurs sont réservés, le visa délimitera la durée de notre séjour, les finances aussi. Car finalement, il faut bien parler budget, timing … et date de retour. Rien que d’y penser c’est vraiment déprimant. Avant tout, des précisions et des informations officielles sur la réglementation indonésienne concernant les visas[3], s’imposent.


[1] – Wallace (Alfred Russell) – naturaliste britannique (1823, 1913)

[2] – Wakatobi : 1ère syllabe de 4 îles situées au Sud-Est de Sulawesie (Tukangbesi Islands) : Wangiwangi – Kaledupa – Tomea – Binongko.

[3] service consulaire de l’ambassade d’Indonésie en France

avant février 2009 : un rêve ?

A l’origine de notre voyage, un reportage intitulé « couleurs sous-marines » enregistré en décembre 2007 sur Arte (enfin je crois). On y montrait des fonds sublimes, une eau limpide et une faune incroyablement variée et colorée. Le rêve de tout plongeur! Ces images avaient été prises à l’est de l’Indonésie, sur les Ranja Ompat (on a écouté et réécouté la vidéo afin d’être sur d’avoir bien entendu ce nom qui nous était inconnu). Une recherche sur Internet ne nous pas permis d’obtenir plus de précisions. On change l’orthographe, et on recommence en élargissant les recherches. Raja Ampat : Papouasie Indonésienne, province de Irian Jaya.

 
A l’extrème est de l’Indonésie, les Raja-Ampat (Irian Jaya)

 

Petit à petit, au fil des mois, nous obtenons quelques informations furtives sur la toile, rien de vraiment précis, jusqu’au salon de la plongée en janvier 2009, occasion de prendre des contacts, de retrouver des copains plongeurs ainsi que des clubs venus en France spécialement pour cette occasion. Incroyable coïncidence: la veille de l’ouverture du salon, nous avions été mis en relation avec un couple de « voyageurs plongeurs »[1] qui préparaient un voyage sur cette région. Rencontre avec Denis, responsable des BMPP (un site de référence dans le milieu de la plongée), on parle d’une vitrine sur le site, échange d’informations, de coordonnées …. début d’un rêve devenant réalité.

Et puis, tout a été relativement rapide. Des contacts avec des croisiéristes sur le salon, des échanges de mails … Un trajet qui se profile, des photos, des bateaux … cela semble trop beau pour être vrai. On achète des cartes sur lesquelles on colle des post-it mentionnant les saisons, un début de date, stabilo rouge pour tel circuit, un bleu pour un autre. Un désistement? on a l’impression que c’est tout le voyage qui va s’écrouler, mais non, on rebondit sur une autre option. Oui, mais comment aller de ce point à un autre? Vive Internet : Manado, Ambon, Sorong, Labuanbajo … et autres noms de « villes » (de lieux), nous deviennent presque familiers, nous devenons incollables sur les compagnies aériennes indonésiennes (y compris les « black-listées) et leurs horaires … »alors, à quel moment exactement, les plongées sur Wakatobi? » On s’y croirait!

Au fait, tu as des sous, toi? Heu …… Tant pis, on a dit qu’on fera ce voyage, on se donnera les moyens de le faire. Vendre ceci, ne pas acheter cela ….

Nous sommes fin février 2009.


[1] – Loïc et Valérie : nous les avions rencontrés en juillet dernier en Egypte, à l’occasion du « stop » obligatoire de tous les véhicules affrétés par des T.O en direction du sud, au Nord de Quoseir. Un café à touristes. « Vous étiez où? » – « A Wadi Lahami » – « Oh! On a un copain vidéographe qui devait se trouver là » – « Ah oui, Frédéric »…sourires, échanges rapides, chacun repartant dans son bus. Le monde des plongeurs est petit!

Carnet de santé : conseils aux voyageurs

De nombreux hôpitaux proposent une consultation de médecine tropicale (le nom varie suivant les établissements) où sont délivrés des tas de bons conseils suivant la destination voulue.

voir : http://www.vaccinations-voyages.com/

http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/conseils-aux-voyageurs_909/pays_12191/indonesie_12260/index.html

Conseils santé pour un voyage en Indonésie :

Vaccination habituelles + typhoïde
Vaccination Hépatite A – Hépatite B
Prévention paludisme (sauf Bali)
Protection anti-moustique

La dengue en Indonésie

En Indonésie on observe aussi une progression de la maladie avec 7339 cas et 40 décès rapportés à Jakarta depuis janvier 2005. La fièvre dengue est une maladie virale transmise par des moustiques qui piquent de jour comme de nuit avec une activité maximale à l’aube et quelques heures avant le coucher du soleil. Elle se manifeste par une fièvre élevée, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires et une éruption cutanée (rash). Elle est généralement bénigne et guérit spontanément après 10 jours. Rarement elle peut être plus grave et entraîner des saignements (dengue hémorragique). Elle sévit également dans les villes où les moustiques se reproduisent dans les collections d’eau près des habitations. La période de transmission principale est la saison des pluies. (Sources : Promedmail 29.05; 02.06.05; Tropimed News 31.05.2005).

Conséquence(s) pour le voyageur : Protégez-vous des moustiques, même la journée et dans les villes (vêtements à manches longues, application de lotion anti-moustique). Soignez la fièvre si possible par du paracétamol (Panadol®, Dafalgan®). Evitez l’aspirine

Bon, on l’a compris …. il faut se protéger contre les moustiques qui véhiculent plein de petites maladies pas très sympas!

Visas pour l’Indonésie : 3 cas de figure

Pour entrer en Indonésie, 3 cas de figure se présentent :

  • 30 jours de séjour
    Tout voyageur arrivant à un poste frontière (aéroport, port, route …) se voit délivrer un visa d’un mois, non renouvelable. Pratique pour quelqu’un faisant « un saut de puce » dans le pays ou envisageant un séjour court.
  • 60 jours de séjour
    Avant le départ, il est possible d’obtenir un visa touristique de 2 mois à l’ambassade (Paris ou Marseille). Ce visa, non renouvelable, est délivré en 48 h avec présentation du billet retour (indispensable).
  • 60 jours et plus ….
    Dans le cas d’une incertitude sur la date de retour ou sur la durée du séjour, il est indispensable d’avoir la lettre d’un « sponsor » indonésien (lettre d’invitation, ordre de mission …). On obtient alors un visa mixte (tourisme, social culturel) valable 2 mois et renouvelable tous les mois auprès des autorités locales de l’adresse officielle du sponsor. Détail important, car si l’on obtient cette fameuse recommandation auprès d’un organisme situé par exemple à Bali cela veut signifie qu’il faut impérativement « pointer » à Bali pour obtenir la prolongation de visa. Des agences locales offrent ce service (payant bien évidemment!)[1].

Nous apprendrons par la suite que ce 3ème cas de figure peut s’avérer incertain, l’obtention du fameux sésame dépendant du bon vouloir (ou du bon backchish) des autorités locales qui peuvent également décider de garder précieusement votre passeport le temps d’apposer le tampon (parfois plus de 10 jours).

Consulat d’Indonésie à Paris: 49 rue Cortambert – 75016 PARIS

C’est la raison pourlaquelle nous ferons un saut de puce à Kuala Lumpur (Malaisie) au bout de 2 mois de séjour.


[1] – Pour plus de précisions, consulter le site : http://www.bali-expat-business.com/indonesia-visa.php?p=6