Archives de catégorie : Journal de bord

Récits de nos voyages

Gunung Api et Lucipara, 2 îlots dans la mer de Banda

Le Temukira, voilier-plongée (Grand Komodo)

3 Decembre 2010 – Nous voilà partis pour 15 jours à bord du Temukira, direction Sorong.

de Alor à Sorong, en passant par la mer des Banda

Avant de rejoindre les îles des Raja-Ampat que nous avons abordées par le Sud, nous avons navigués dans la mer de Banda pendant 4 jours où nous avons plongé sur de minuscules îlots perdus en pleine mer. Plonger dans de tels endroits donne la sensation d’être des explorateurs ! Que va-t-on découvrir, comment seront les fonds, les coraux, quelle faune va-t-on rencontrer, comment sera la visibilité? Cette question on se la pose à chaque plongée, mais le fait est que ces petits cailloux sont des sites très peu fréquentés et qu’on peut ainsi espérer de trouver des coraux intacts, de l’abondante faune accrochée et de nombreux poissons….

Gunung Api Island
La première plongée sur Gunung Api a été tout simplement hallucinante ! Dans une eau limpide, sur un fond assez rocailleux et quasi désertique, évoluaient des dizaines et des dizaines de serpents. Dommage, les photos que nous avons prises au fish-eyes (une erreur dans le montage ce qui donne cet aspect « hublot ») ne rendent pas compte de cette abondance …

Serpent de mer (Gunung Api Islands - Banda Sea)

Certes notre guide avait parlé de serpents pendant le briefing, certes des serpents en plongée on en avait déjà vu, mais un de temps en temps qui se mouvait entre les coraux à la recherche de quoi se nourrir, apparitions furtives et rarement captées par l’appareil. Mais là, quelle quantité !

Serpent de mer (Gunung Api - Banda Islands)

Fluides, curieux, ils passent entre nous, zigzaguent, se tordent, nous frôlent et repartent en pleine eau en changeant parfois de couleur. Tels des rubans de gymnastique artistique qui se déroulent et forment des figures, ils exécutent une sorte de danse, s’entremêlent, s’accouplent en pleine eau sous nos yeux sans se soucier de notre présence inopportune. Nous sommes bouche bée devant un tel spectacle et le resteront encore lors de la deuxième plongée.

Sea Snake (Gunung Api - Banda Sea)

Laissant les serpents, nous descendons dans les 40 m, les paysages changent : sur un tombant dont nous ne mesurons pas le fond, nous voyons se dresser d’immenses éponges barriques, tordues, tarabiscotées, certaines faisant plus de 3 m de diamètre…. On aurait envie de s’y plonger.

Eponges barriques (Gunung Api - Banda Sea)

Un requin passe au loin, quelques thons sont là, les carangues sont énormes. Nous remontons tranquillement et retrouvons les serpents qui continuent leur ballet en plein eau. Surprenant !

Lucipara Island

Pas farouche cet oiseau! (Lucipara - Banda Sea)

14 h séparent Gunung Api de Lucipara. Nous avons progressé vers l’est et avancé nos montres d’une heure. Les deux îles qui émergent sont accueillantes : plage de sable blanc, palmiers …. On dirait les Maldives ! Avant même de nous mettre à l’eau, nous avons eu la surprise d’être accueillis par des colonies d’oiseaux, de frégates et de goélands, qui ont tourné autour du bateau. Peu farouches, ils sont restés sur le bateau et nous ont accompagnés jusqu’à notre point d’ancrage.

Les oiseaux de Lucipara Islands (Banda Sea)

Plus encore qu’à Gunung Api, les éponges barriques sont ici gigantesques et nous pensons à Kaka-Bia, un îlot dans la mer de Florès où nous avions plongé en 2009.

Gorgones (mer de Banda)
Faune accrochée (Banda Sea)

La faune accrochée est splendide, les coraux mous intacts, et les gorgones de toutes couleurs sont immenses.

Gorgone dans le bleu de la mer de Banda

On joue à cache-cache derrières ces éventails marins, et, la lumière et les sujets s’y prêtant, on essaye d’appliquer les conseils prodigués par Claude durant notre stage photo : prise de la lumière dans le bleu, réglage du flash sur le premier plan, jouer sur la profondeur de champ … 

Eponges barriques (Banda Sea)

Mais, le courant n’a pas dit son dernier mot, il nous déstabilise et nous entraîne un peu plus loin … La visibilité est excellente, on est attiré par ce bleu profond, mais nous n’irons pas au-delà de 45m.

Tortue (Lucipara Islands - Banda Sea)

Ce jour là, nous avons croisé 2 tortues dont une minuscule qui dormait dans un recoin, des gros thons, nous avons joué dans un banc de carangues géantes, n’avons pas vu le requin marteau qui fit une brève apparition devant d’autres plongeurs, aperçu un poulpe qui s’est faufilé rapidement dans un trou dès que nous sommes arrivés, avons snobé un napoléon qui se profilait au loin. Banal quoi!

Banc de carrangues (Lucipara - Banda Sea)

Alors …. Alor?

Eco Resort de Alor Divers, un calme absolu

Aller à Alor, nous en avions rêvé, même si c’est loin

Alor, à l’extrême Est de l’archipel de Flores (Indonésie)

Les 15 jours que nous avons passés à l’Eco Resort de plongée Alor Divers sur l’île de Pentar (Archipel d’Alor) ont été au-delà de tout ce que nous avions imaginé : 7 bungalows cosys enfouis dans les arbres, distants de quelques mètres d’une grande  plage de sable blanc, des spots de plongée qui vont se révéler surprenants, variés, colorés …. et surtout pas un bruit !   Quel luxe !

Vue sur les bungalows de Alor Divers (Indonésie)

Le Kura-Kura, notre bungalow - Alor Divers (Indonésie)

Une pirogue à balancier permet de rejoindre le bateau à moteur ancré à une centaine de mètres du bord et, pour accentuer cette sensation d’être au « bout du monde », loin de toute civilisation, pas de journaux, pas d’infos, pas de cancans, pas de nouvelles, un réseau téléphonique succinct, une connexion internet pour l’instant très aléatoire … Avouons-le, cela ne nous a pas manqué ! Certes, nous comptions sur internet pour finaliser les derniers détails de la suite de notre voyage et faire des transactions bancaires (sans compter la banque qui ne comprend pas que nous ayons quelques difficultés à envoyer un fax ou autre document), notre famille qui attend des nouvelles, des photos, le blog qui reste en rade, la newsletter qui ne partira pas…. Pas de connexion? Tant pis, on s’en passera et, que les plus férus de nouvelles technologies soient rassurés, Pantar devrait être relié à la toile d’ici quelques mois.

Pantar, une île au bout du monde (Alor Islands - Indonésie)

Alors, nos préoccupations se sont cantonnées à se renseigner sur l’heure des marées, le sens et la force du courant, l’heure et le lieu de la prochaine plongée …. Irons-nous plonger sur le sable à la recherche de créatures étranges comme le poisson scorpion rhinopias, le poisson fantôme, le poisson crapaud, les hippocampes, les crevettes et crabes de toutes sortes …. ou, va-t-on se laisser dériver sur des tombants couverts de gigantesques éponges barriques, d’anémones, de crinoïdes, de gorgones multicolores, de corail fouet, de coraux mous ou durs où l’on trouve une faune aussi diverse que variée …. Grave question métaphysique !

Poisson scorpion Rhinopias (Alor Islands)
Crevette péricliménès (Alor Islands - Indonésie)
Crabe zébra (Alor Islands - Indonésie)

Poisson faucon (Alor Islands - Indonésie)
Crabe orang-outang (Alor Islands - Indonésie)
Poisson fantome arlequin (Gost pipe fish - Alor Islands)
Chrinoïde - House Reef de Pantar (Alor Divers - Indonésie)
Chrinoïde (House Reef Pantar - Alor Islands)
Anémones colonisatrices sur corail noir (Alor Islands)
Anémones (Alor Islands - Indonésie)
Ver tubicole (Alor Islands - Indonésie)

Pseudocerus bifurcus (ver flat – Alor Islands)

Nudibranche Nembrotha rutilans et flabelilna exoptata (Alor Islands)

Nudibranche Glossodoris sp.14 (Alor Islands – Indonésie)

Car, avec une vingtaine de spots situés dans le détroit de Alor accessibles en moins d’1/2 h, le house-reef que l’on peut explorer à volonté,  il y a l’embarras du choix. Gilles, qui connait tous ces endroits comme sa poche, s’est fait un malin plaisir de nous les faire découvrir. Il n’y a qu’à se laisser porter.

Sites de plongée à Alor Islands (Alor Divers)

C’est sans doute là que nous avons vu les tombants les plus colorés et les plongées sur le sable black, gris voire rose, nous ont réservés de belles surprises: pour exemple, le jour où, pendant que l’un de nous photographiait un joli crabe de corail (moins d’un cm), il se déroulait une bagarre étonnante entre deux gost pipe fish alors qu’un troupeau de mobulas (petites raies mantas) tournait au-dessus de nos têtes …

Lutte entre 2 poissons fantômes (Alor Islands – Indonésie)

Hippocampe Juvénil (Alor Divers - Indonésie)
crabe d'alcionnaire (Alor Island)
Juvénil de Poisson Globe (Alor Islands)

Ne parlons pas du jour où  nous contemplions des « sea-apple » (un animal de la famille des oursins qui nous était totalement inconnu), un violent courant s’est levé nous obligeant à nous accrocher pendant 10 minutes au corail avant de pouvoir regagner la surface. Waooh ….

Sea apple (Alor Islands - Indonésie)

Pendant 15 jours nous avons plongé et replongé depuis le bateau, depuis la plage, le matin très tôt, au coucher du soleil ou de nuit, nous avons profité de ce silence et de cet environnement simple et sauvage,  nous avons savouré la cuisine de Lenya mitonnée subtilement avec légumes, poissons, herbes et épices fournis par le village (dont l’étonnante mangue-coco un fruit endémique de la région), nous nous sommes baignés et avons barboté en compagnie du rire des filles de Gilles et Lenya.

Départ pour l'école … cool, non?

Le Temukira, un des bateau de la flotte de Grand Komodo (Indonésie)

Et puis, au matin du 15ème jour, un bateau pointe son nez dans la baie, nous mettons toutes nos affaires de plongées dans une caisse et, c’est en maillot de bain que nous montons dans la pirogue qui nous conduira directement sur le Temukira avec qui nous effectuerons la traversée de la mer de Banda et rejoindre 15 jours plus tard Sorong (Papouasie Nouvelle-Guinée) ….

En route pour de nouvelles aventures! (Alor-Sorong ... Indonésie)

Du 16 au 19/11/10 : Paris – Alor en 91 h Chrono

De lundi 7 heures du matin à mardi 12h30 : Paris – Bali via Singapour

De lundi 7 heures du matin à mardi 12h30 : Paris  Bali via Singapour
Voyage sans histoire, rythmé par les impeccables services proposés dans le A 380 de Singapore Airlines (silencieux et confortable). Stop à l’aéroport de Singapour, le temps d’apercevoir les orchidées, retrouver l’atmosphère feutrée de cet aéroport impressionnant par sa taille, son calme apparent, sa propreté, ses fleurs … on y repassera au retour plus longuement et avons bien l’intention de profiter du spa et des massages que l’on peut faire au Terminal 1. Nous venons de nous prendre une nuit blanche dans les dents, plus 7h de décalage horaire. Quand nous arrivons à Bali, il est 12h 30 heure locale, 23h30 heure de Paris. La journée ne fait que commencer !

De mardi 12 h 30 à mercredi 10h du matin : Bali (plus exactement Legian)

Chambre d'hôtel dans un centre commercial (Legian - Bali)

Surtout ne pas s’endormir ! Bali cette année ne sera qu’une nuit de transit à l’hôtel Galaxy de Legian. De cette « cité balnéaire branchée » réputée pour ses spots de surf. nous n’avons vu que des ruelles bondées où il est difficile de se déplacer à pied, tant les scooters et deux roues de tout genre arrivent de tous les côtés à grande vitesse. Certes, ils klaxonnent, mais comme tous les autres klaxonnent aussi, il est impossible de savoir d’où ils arrivent. Le mieux, c’est de ne pas modifier sa trajectoire, de ne pas se retourner, serrer les fesses en espérant que personne ne vous rentre dedans. Incroyable qu’il n’y ait pas plus d’accident ! La plupart des personnes que nous croisons ont les cheveux décolorés par la mer et le soleil, parlent anglais, australiens, hollandais, américain, suédois … les bars diffusent des tubes des années 70, un autre vante les mérites des champignons magiques…. On se sent dépaysés : aurions-nous vieillis ? Heureusement nous n’étions là que pour une nuit, le temps de charger notre téléphone avec des unités indonésienne, changer de l’argent et se faire semble-t-il arnaquer d’1 millions de roupies (près de 80 euros sur les 200 que nous avions changé !), essayer de récupérer un peu de sommeil dans un hôtel qui ne mérite même pas qu’on en parle (imaginez une chambre au RdC d’un centre commercial). Bref, ce n’est pas à Legian que nous irons passer des vacances !

De mercredi 10h45 à jeudi 14h : Kupang (Timor)

  • Les transferts organisés par Gilles de Alor Divers (notre première destination) fonctionnent à merveille, et c’est sans encombre que nous prenons l’avion pour Kupang, capitale du Timor. Camilo nous attend à l‘aéroport, et, le temps de nous poser à l’hôtel, il nous raconte l’histoire du Timor et ses guerres intestines, nous parle des mouvements indépendantistes manipulés par les puissances étrangères, les mouvements de rébellion qui ont conduits à une migration importante des populations de l’Est vers Kupang au moment de la division de cette île.

    N’ayant aucune envie de nous attarder à la piscine verte du Kristal Hôtel, nous saisissons la proposition de Camilo de faire un peu de tourisme. Cela ne nous arrive pas souvent, alors, pour une fois pourquoi pas?

  • Marché de Kupang (Timor)
    Forêt aux singes (Kupang - Timor)

    Visite du marché, incroyablement immense,  riche en fruits et légumes, poissons de tout genre (et dans tous les états), babioles indéfinissables. Puis, la forêt aux singes (toujours rigolo) et, une rencontre avec une famille vivant de la culture des palmiers.

Récolte du jus de palme (Kupang – Timor)

Après la récolte, la cuisson du jus de palme (Kupang – Timor)

Rapide comme l’éclair le cultivateur grimpe au sommet de l’arbre, coupe le bout d’une branche, récolte la sève que nous dégustons quelques minutes après : c’est doux, sucré et gouteux…. Ensuite, ce jus fermentera pour donner du vin de palme et ensuite de l’alcool d’un fort degré ou sera cuit pendant des heures jusqu’à la consistance d’un caramel qui sera versé dans de petits anneaux de feuille de palmier : c’est le sucre de palme. Nous repartons en donnant la promesse d’envoyer les photos à la famille, nos 20 petits rouleaux sucrés dans le sac. Auront-ils résisté au voyage? Réponse à notre retour mi-janvier!

Du sucre de canne… des vrais bonbons ! (Kupang – Timor)

A l’aéroport de Kupang, s’affiche sur le tableau de départ, la destination « Alor ». Presque un mot magique ! Contrairement à beaucoup d’autres, notre vol ne sera pas annulé, nous pouvons embarquer. Encore 55’ de vol et nous serons arrivés. L’avion est minuscule, juste quelques marches à monter … A croire que plus nous allons vers l’Est, plus les avions rapetissent !

Comme prévu, l’avion se pose à l’heure, ce qui tient de l’exploit ici. Tous nos bagages sont là, nous sommes pris d’une légère excitation à l’idée d’atteindre enfin notre but. L’aéroport est minuscule, juste une pièce pour le départ (check des bagages) et une pour l’arrivée. Seules 3 personnes sont là pour gérer le lieu et nous aurons amplement le temps de faire connaissance, car le chauffeur qui devait nous prendre … nous a tout simplement oubliés.

Intense activité à l'aéroport de Alor

Plus une seule voiture sur ce qui tient de parking, seuls nos bagages trônent en plein milieu … Deux jeunes en scooter viennent gentiment nous proposer de nous emmener : en jugeant nos bagages, ils estiment qu’il suffirait de prendre 3 scooters, 1 pour chacun et le dernier pour nos gros sacs. Que nenni ! Nous déclinons poliment leur proposition et bénissons le téléphone portable qui nous a permis de mettre Gilles immédiatement au courant! Au bout d’une heure, une voiture arrive et nous embarque sans prononcer un mot. Le personnel de l’aéroport monte en voiture, et le lieu redevient silencieux et vide de toute âme, en attendant le prochain vol qui sera pour demain ? après demain ???? Enfin, nous voyons presque le bout du voyage. Dites monsieur, c’est encore loin ? Sur la gauche de la route, nous apercevons une jolie petite plage, des pirogues, des pêcheurs. Hum, c’est bien mignon, c’est là qu’on va ? … Non, la route continue, continue …. Et ce, pendant presque 1 heure. Au passage, nous avons une pensée furtive pour le trip en scooter proposé sur le parking de l’aéroport. On frémit ….

Le chauffeur tourne à gauche et s’arrête. C’est là ? Heu … non, nous devons prendre de l’essence ? … ah non, voilà un ponton, un embarcadère au bout duquel trônent à nouveau nos sacs.

Alor, l'embarcadère de Kimbali

Alor: ramassage de coquillages sous le ponton de l'embarcadère

Nous ne nous posons plus de questions, nous nous installons sur les bites d’amarrage en regardant le ciel qui change de couleur. C’est beau, c’est calme ….

Le bateau de Gilles arrive enfin, et nous voilà reparti pour une nouvelle traversée: car Alor-Divers n’est pas sur l’île de Alor, mais sur Pentar … un peu plus à l’est. Ah bon! Le voyage continue…Quelques îlots de-ci de-là sur lesquels les habitations sont de plus en plus rares, le moteur qui ralentit face à une plage de sable blanc. Waooh !

De jeudi 14 h 55 à jeudi 18 h : de Alor à Pentar Island

  • Arrivés ? non, ce serait trop simple.  Le bateau est amarré, nous sommes encore à 100 m du bord.Une petite pirogue arrive, nous chargeons armes et bagages, et c’est à la rame que l’on nous dépose face à notre bungalow situé quasiment de plein pied sur la plage. Nous sommes chez Alor Divers, notre résidence pour les 15 jours à venir: 7 bungalows cachés dans les arbres, un restaurant, des bouteilles de plongées, une mer transparente et plein de sourires qui nous accueillent.
Alor-Divers, 7 bungalows sur l'île de Pentar (Alor Islands)

Nous pouvons enfin nous changer, quitter nos chaussures que nous ne sommes pas prêts à remettre avant longtemps. Quel calme, quel silence… Demain, à nous les premières plongées du bout du monde ! 91 heures et pas moins de 12 moyens de transports différents nous séparent de la maison. …

Voyage plongée en Indonésie – Saison 2

Une fois de plus, tout a (re)commencé au salon de la plongée …. Nous sommes en janvier 2010 et étions à peine rentrés et pas encore remis de notre (grand) périple de plongée en Indonésie, la découverte des Raja-Ampat, les tombants de Bunaken, les créatures étranges de Lembeh, les plongées poubelles à Ambon, la variété de la faune et de la flore autour de la fameuse ligne de Wallace et toutes ces plongées Waooh que nous avons faites pendant trois mois. Cela aurait pu constituer le Tome I de nos voyages-plongée en Indonésie, mais nous ignorions à cette époque qu’il y aurait une saison 2.

Bref, nous voilà donc au Salon de la plongée où nous retrouvons Jérôme de Wallacea Dive Cruse et Alain (directeur de plongée sur le PaisubatuII, bateau sur lequel nous avons fait une superbe croisière) qui, après une bise et quelques échanges de nouvelles, nous annonce avec son œil malicieux : « il reste quelques places pour les Raja-Ampat à la fin de l’année …» . Vous avez dit Raja Ampat ? Fin décembre ? … Nos yeux pétillent, on se regarde … et hop, en ½ h, l’affaire est dans le sac. C’est décidé, nous passerons les fêtes de fin d’année en Papouasie !

A l'extrème est de l'Indonésie, les Raja-Ampat

Autant la préparation de notre premier voyage avait été assez fastidieuse, autant là, tout nous a semblé (presque) facile. Nous retournions en terrain connu, connaissons tout des formalités administratives, et en 3 clics, nous avions une idée de ce que nous allions faire : pas question de recommencer la galère de sortie de territoire pour renouveler notre visa, alors, nous ne resterons « que » 2 mois… s’agissait alors de l’organiser autour de la croisière aux Raja-Ampat.

Sites de plongée aux Raja Ampat (carte Wallacea Dive Cruise)

1°) Alor : une destination réputée pour la richesse de ses sites de plongée et qui nous tentait depuis longtemps. Situé à l’extrême est des îles de la Sonde, au Nord du Timor, entre les mers de Flores et de Savu, l’archipel d’Alor est une des ultimes frontières d’Indonésie et difficilement accessible jusqu’à très récemment. Jérôme (encore lui !) nous en avait parlé l’an passé et nous avions enregistré dans nos favoris les coordonnées de Gilles, responsable de « Alor Divers »

Alor, une petite île au bout des îles de la Sonde

En quelques mails nous avions tous les renseignements dont nous avions besoin pour faire ce « petit » stop à Alor. Restait à régler une petite question : comment ferons-nous pour rejoindre Sorong ?

Aller à Alor demande du temps (2 avions par semaine entre Bali et Kupang – Est Timor – puis Kupang /Alor en bateau),

Rejoindre Alor depuis Denpassar

mais en repartir pour rejoindre Sorong s’est avéré nettement plus compliqué. Pourtant, quand on regarde la carte, ce n’est pas très loin.

Alor - Sorong à vol d'oiseau

Et oui, « vol d’oiseau », ne veut pas dire « vol d’avion » ! Jugez-en par vous-même …

Rejoindre Sorong en avion

3 vols différents pour rejoindre Sorong, en combien de jours, combien de nuits d’hôtel … ? Combiner un séjour sur Alor avant d’aller aux Raja-Ampat devenait irréalisable (et relativement onéreux), à moins que … il nous fallait étudier une solution bateau.

2) Alor, Sorong avec Grand Komodo
Incroyable mais vrai, mais la solution nous l’avons trouvée (sinon, tout le baratin précédent n’aurait aucun intérêt !). Fin novembre, la plupart des compagnies de plongée sont déjà sur la Papouasie, (la saison commençant en octobre), mais nous avions entendu parler de bateaux qui naviguaient régulièrement dans la « Banda Sea ». Quelques recherches sur Internet et nous repérons un bateau de la société « Grand Komodo » qui fait le trajet Maumere/Sorong … aux dates qui nous intéressent.

Et si on y allait par bateau?

Incroyable ! Maumere se trouve à une île d’encablure de Alor, nous serons donc récupéré au large d’Alor, 24 h après le début de la croisière. Le boat-stop nous n’avions jamais fait ! Avouons-le, le tarif de ce « transfert» est bien au-dessus de nos moyens : on tourne et retourne le problème dans nos têtes, mais, en négociant une petite réduc en tant qu’anciens clients (le Raja Ampat Dive Lodge où nous avons séjourné en décembre 09 appartient à la même société), un séjour réduit d’une nuit et bien évidemment ce que nous n’aurons pas à débourser en vols aériens ( entre 100 et 150 euros/p/vol), nuits d’hôtel … vous l’avez compris, en prenant ce bateau, nous faisons presque des économies ! Irrésistible … et voici le résultat …

Trajet croisière Grand Komodo

Et ensuite ? … nous demandent Amélie et Guillermo, nos voisins de paliers qui tentent tant bien que mal de suivre le fil de l’histoire …
– « Et bien, sur le chemin du retour, nous irons quelques jours au détroit de Lembeh, nous avons trop envie d’y retourner et puis, il faut bien rentabiliser notre visa, non ? »

–  » Finalement si nous comprenons bien, vous allez prendre un bateau à la place de plusieurs avions, faire des plongées à gogo au lieu d’investir dans un abonnement au club fitness du coin, éviter la dinde, le champagne … et tout ce qui va avec …. »

Sorong, un plouf de trop!

 

Coucher de soleil sur le port de Sorong

3 dec. 2009 : après 12 jours de plongée dans les eaux poissonneuses, tourmentées, pleines de surprises et d’émotions des Raja Ampat, nous arrivons à Sorong où nous profitons d’un majestueux coucher de soleil digne d’un poster des années 70.

 

Bateaux dans le port de Sorong

Du bateau, nous avons une vue panoramique sur les carcasses de cargos et autres embarcations toutes rouillées qui contrastent avec les bateaux ou goélettes de croisière parfois luxueuses qui s’apprêtent à embarquer leur lot de plongeurs…

 

Marché aux poissons – Sorong

C’est assez saisissant et nous n’allions pas manquer de profiter de cette soirée à terre pour aller grignoter quelques « fruits de mer » dans une petite gargote. Bien repus, nous voilà de retour sur le port où Bassri viendra nous chercher pour retourner sur le Tidak Apa Apa. La nuit, l’éclairage se fait rare, et c’est avec prudence que nous nous engageons sur les quelques planches de bois qui font office d’embarcadère. C’est là que tous les matins se tient le marché aux poissons qui sont bien souvent posés à même le sol, rendant le bois mouillé encore plus glissant.

 

Les marches du ponton de Sorong

 

Bertrand crie « attention à la marche » et on entend une succession de « clings clongs» irréguliers, suivi d’un grand plouf. J’avais raté la marche et tenté sans succès de récupérer mon équilibre avec mes béquilles !

Me voilà donc quelque peu interloquée, les lunettes sur le nez et les crocks toujours aux pieds, les 4 fers en l’air, dans à peine un mètre d’eau, les béquilles fièrement plantées dans la vase… Un « ça va Isa ? » retentit, suivit d’un « ouf » et d’un immense éclat de rires ! Imaginez un peu la stupeur de Bassri quand, en arrivant sur sa barque, il me voit dans cette position assez cocasse, Marco et Bertrand pliés en 2, debout sur le ponton.

Un plouf inattendu! rien que d’y penser on en rit encore …. Heureusement, il y avait de l’eau (même sale), le ponton n’était pas trop haut et je ne suis pas tombée sur un bateau, une carcasse rouillée, un tesson de bouteille ou autre obstacle ….

Stage photo avec Claude Ruff: croisière Nord – Egypte (juillet 2010)

Faire un stage de photo sous-marine, cela nous titillait depuis longtemps. Voilà qui est fait …

Stage photo - Croisière Nord Egypte - Cliché Claude Ruff
Stage photo – Croisière Nord Egypte – Cliché Claude Ruff

le contexte ? une croisière-nord en Egypte avec Blue-Lagoon.

avec qui ?

Stage photo avec Claude Ruff
Claude Ruff

Claude Ruff, un photographe qui non seulement pratique avec passion et talent (énorme) cette discipline, mais également prend plaisir à transmettre son savoir, son expérience, ses p’tits trucs dans le cadre de stages. D’une générosité sans borne, nous avons profité au maximum et sans vergogne de ses enseignements.

Nous étions 7 stagiaires, avec un seul Reflex sur le groupe, tous d’un niveau différent que cela concerne la connaissance de la photo, la pratique de la prise de vue sous-marine et expériences de plongée … A nos questions et demandes diverses, Claude a toujours été disponible, que ce soit pendant les séances de travail collectives ou de façon moins formelle autour d’un café ou autre …. A aucun moment nous ne nous sommes sentis largués parce que nous ne maitrisions pas telle ou telle notion, et là, chapeau au pédagogue.

Résultat des courses ? Ha, ha … la question est cruelle. Avouons le, jusqu’à maintenant nous nous servions toujours de nos Canon G9 en mode « automatique », tout en sachant que ces appareils offrent bien d’autres possibilités que nous n’avions jamais utilisées et que avons découvertes au cours de cette semaine.

Osant passer en mode « manuel », nous avons fait des photos floues, surexposées ou trop sombres, mal cadrées le plus souvent. Equipés de  flashs externes  (un flash TTL Ikelite DS 160 pour aller sur le caisson Ikelite et un un flash SeaLife SL 961 à fibre optique pour mettre sur le caisson Canon dédié au G9), nous en avons testé la manipulation sous l’eau (orientation, intensité ….) .  Bref, 99,99% des photos à jeter, mais on pouvait s’y attendre,le plus important étant que nous sommes arrivés à  franchir le pas du « tout manuel » qui nous semblait réservé aux pros.

N’ayons pas peur du ridicule!

 

Isa et Marco – Cliché Claude Ruff (Egypte – Croisière Nord)

Cerise sur le gâteau : un cours sur le traitement d’images en fin de semaine, et oui, Claude est informaticien de métier, il faut le savoir. Nous avons abordé des notions essentielles comme apprendre à lire ses images, les analyser avant de les reprendre, percevoir le sens de lecture, modifier un cadrage afin de mettre un sujet en valeur. Et là, y’a pas photo: connaître un tant soit peu les possibilités qu’offre un logiciel de retouche d’images, ne suffit pas. L’œil d’un photographe, cela ne s’invente pas !

ci-dessous, 2 exemples de recadrage : modification du sens de l’image et « remise à flot du niveau de la mer »

Séverine et Driss - stage photo (cliché original)
Séverine et Driss – stage photo (cliché original)
Driss et Séverine : rotation de 8°, mise à l'horizontal de l'horizon
Driss et Séverine : rotation de 8°, mise à l’horizontal de l’horizon
Murène à bouche jaune, cliché original
Murène à bouche jaune (rotation à 90° - puis recadrage)
Murène à bouche jaune (rotation à 90° – puis recadrage)

 L’idéal bien sûr, aurait été de pouvoir prolonger cette semaine en retournant à Marsa-Shagra, notre lieu de prédilection de plongées en autonomie, appuyer encore et encore sur le déclencheur, tourner les mollettes de réglage de l’appareil…

 Se défaire de ses automatismes (sans jeu de mots) et reprendre tout à zéro, appréhender les notions de base de la photo (cadrage, règle des 1/3 …), se confronter aux notions de vitesse, de diaphragmes … (« Et toi ? Tu es en diaph 8 ? Bien sûr, qu’est-ce que tu crois ? »), sans oublier l’essentiel, la mesure de la lumière et au final, c’est fou ce que nous avons appris. Régresser pour faire des progrès et, s’il pensait nous dégoûter, c’est raté, on n’a envie que d’une chose, c’est de recommencer! Au bout d’une semaine, nous obtenons quelques clichés que nous osons montrer au groupe.

Rascasse poule – Egypte (croisière nord)
 
Poisson Papillon (stage photo – juillet 2010)

 

Rascasse poule et glass fish (stage photo – juillet 2010)

 

La croisière-Nord : nous étions 8 (Claude y compris), un nombre idéal pour la taille du bateau et le propos du stage. Un vent à décorner les bœufs nous a empêché d’aller sur les sites prévus (http://www.blue-lagoon.fr/media/carteSite/Croisiere.html) et, plusieurs plongées sur épaves ont été annulées.

Nous avons pu quand même faire le Ghiannis D, une épave très photogénique, comme l’atteste le cliché pris par Claude (voir ci-dessous).

Schéma Hossein de la plongée sur l'Epave de Gobal (Egypte Croisière Nord)
Schéma Hossein de la plongée sur l’Epave de Gobal (Egypte Croisière Nord)

Devoir gérer à la fois sa plongée (malgré les excellents briefings et les superbes dessins de Hossein, notre guide) et faire ses essais photos, tenait parfois de la gageure, et nous a sans doute empêché de profiter des sites. Mais dans l’ensemble, une chose est sûre, nous préférons le Sud et ses tombants, malgré de beaux jardins de corail par certains endroits.

Des plongeurs qui prennent des photos, nous en avons rencontrés souvent, des photographes pas vraiment. Il y a une différence essentielle entre « faire de la photo » et « prendre des photos », la deuxième catégorie engrangeant des images (qui ne sont pas forcément mauvaises) qui permettront de montrer au retour « ce qu’ils ont vus », leurs photos de voyage. Le photographe sous-marin va montrer en un cliché l’émotion que l’on peut ressentir quand on est sous l’eau, exprimer la profondeur par des dégradés de bleu, la taille d’une épave par l’angle de vue ou le plongeur qui se trouve devant…- Là, on s’incline devant un tel savoir faire !

Marco sur l'épave du Ghiannis D. (Cliché Claude Ruff)
Marco sur l’épave du Ghiannis D. (Cliché Claude Ruff)

Ces photos d’art expliquent à elles-seules ce que nous plongeurs pouvont éprouver lors d’une plongée. C’est sans doute une des raisons pour lesquelles nous nous sommes abonnés à la revue AquaMonde et aimons ouvrir et réouvrir les livres de photos sous-marine.

Pour conclure, quelques photos de l’ambiance de cette semaine vraiment réussie.

Stage photo : séance de travail (Claude et Séverine)
Stage photo : séance de travail (Claude et Séverine)

 

Catherine et Jean-Marc
Catherine et Jean-Marc

 

Départ plongée - Croisière Nord (juil. 2010)
Départ plongée – Croisière Nord (juil. 2010)

 

Départ plongée - Hossein
Départ plongée – Hossein

 

Croisière Nord - Le bain du capitaine
Croisière Nord – Le bain du capitaine

 

Un capitaine devenu coiffeur
Un capitaine devenu coiffeur

 

Départ plongée - Claude
Départ plongée – Claude

 

Cours théorique - Claude et Driss
Cours théorique – Claude et Driss

 

Repos du capitaine, Catherine à la barre
Catherine à la barre

 

Départ plongée - Marco
Départ plongée – Marco

 

Dernières nouvelles du blog : juin 2010

30 Juin 2010 …. 6 mois sans donner signe de vie, c’est trop!

Et non, « Ontheplouf » n’a pas complètement coulé, mais bu de sérieuses tasses avec des problèmes techniques qui ont littéralement noyé la piètre « webmastrice » que je suis. Au passage, tous les commentaires qui avaient été envoyés sont passés à la trappe, dommage, c’était sympa et souvent rigolo !
Pour refaire surface (donc remettre le blog en ligne), il m’a fallu plonger dans l’excellent « WordPress pour les nuls » dont certains passages restent encore obscurs, effleurer la lecture d’un manuel sur « PHP » et ai du également demander assistance à l’hébergeur (OVH). Qui a dit que c’était simple ?
Donc, voici quelques news sur les dernières mises en ligne et mises à jour ….

Mise en ligne :
– albums photos et diaporamas sur l’Egypte (2009 – 2010)
– premier diaporama sur le voyage Indonésie 2009 (et 8500 photos à trier …)
– Diaporama de la rubrique « La Photo du jour » dans l’album photos
– Froggies, notre base arrière (rubrique carnet de bord)

Mises à jour des rubriques
– « contacts et liens »
– « présentation »

Les articles en cours et à venir :
– Plongées sur Bunaken : face ou dos au tombant ?
– RADL, un nouveau resort en Papouasie
– Plongées aux Rajah Ampat
– Second et dernier séjour sur le Tidak Apa Apa
– Des Pygmées chez les Papous
– Sorong, un plouf de trop
– Des photos ? oui mais à quel prix pour la faune …

Malgré tout ça, de nombreuses améliorations restent à faire, et tous les conseils techniques sont les bienvenus : création d’une newsletter, trouver un « thème » plus satisfaisant – look, ergonomie …, insertion de diaporama (test des diaporamas via Picasa, mais ce n’est pas une solution à long terme …).

A très bientôt

Croisière Raja Ampat sur le Tidak Apa Apa

Trajet de la croisière aux Raja Ampat avec Komodo Sailing

Le Tidak ApaApa au large d’Imabruk (Raja Ampat)
Coucher de soleil au large de Batu Lima (Raja Ampat)

Achat de poisson à Fam Be (Raja Ampat)

Visite d’une ferme perlière (Raja Ampat)

Coupe de cheveux entre deux plongées – Cendana Jety (Raja Ampat)

Remontée de l’ancre du Tidak ApaApa – Tamagui Sea Mount (Raja Ampat)

Arrêt sur une île déserte – Wayag (Raja Ampat)
Passage de l’équateur (Kawe – Raja Ampat)

Au large de Wayag (Raja Ampat)

Bain aux Wayag (Nord des Raja Ampat)

Les formations karstiques des Wayag (Raja-Ampat)

On a aimé … Raja Ampat Dive Lodge (RADL)

Novembre 2009

Sur la plage de Mansuar Island (Raja Ampat)

Nous avons eu la chance d’être les premiers clients sur le Raja Ampat Dive Lodge (RADL) situé sur l’île de Mansuar en Papouasie Nouvelle Guinée.
Parfois quelques photos parlent plus que de longs bla-bla … voici quelques images de ce ressort qui était encore en construction quand nous l’avons découvert.

Au nord de Sorong, l’île de Mansuar (Raja Ampat)

 

Un accueil solennel! (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Difficile de trouver du réseau (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

RADL, la plage (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Mangrove (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Plage et mangrove (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

RADL vue du ponton (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Futur centre de plongée du RADL (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Une partie du staff – RADL (Mansuar Island – Raja Ampat)

 

Pirogue de pêcheur (RADL – Raja Ampat)

 

RADL – Retour sous la pluie- (Cape Kri – Raja Ampat)

Froggies (Bunaken), notre base arrière …

Froggies, le logo
Froggies, le logo

Pendant la préparation de notre voyage, nous avons souvent entendu : « je pars plonger chez Froggies, si vous allez en Indonésie, allez sur le parc de Bunaken, au nord de Manado, c’est superbe, vous allez vous éclater ….. »

Bunaken? vous allez vous éclater
Bunaken? vous allez vous éclater

 

Lorsque notre plan initial (rejoindre la Papouasie en bateau depuis Bali) tombe à l’eau, c’est tout naturellement que avons pris contact avec Froggies. Là, surprise, Christiane (la fondatrice des lieux) nous propose de nous « sponsoriser » afin que nous puissions rester 3 mois en Indonésie sans avoir de problème de visa, et c’est ainsi que nous avons organisé notre voyage, autour de Manado…

 

Manado Bunaken google map
l’île de Bunaken au large de Manado (Sulawesi)

 

Entre temps, Christiane a vendu son club, nous n’avons jamais eu la fameuse lettre d’accréditation, cela n’a pas empêché de nous retrouver chez Froggies, le relais ayant été pris par Benny. Mais … nous avons déjà raconté tout ça !

 

Froggies, le centre de plongée
Froggies, le centre de plongée

La suite, c’est plusieurs séjours chez Froggies, où nous avons petit à petit pris nos habitudes :

Manado, le port
Manado, le port

le sourire d’Alphonse qui était toujours présent à l’arrivée au port ou à l’aéroport, les transferts en bateau entre Manado et l’île de Bunaken,

Bateau transfert entre Manado et Froggies
Bateau transfert entre Manado et Froggies

l’accueil chaleureux de l’équipe, le rythme des plongées, les billets envoyés depuis la terrasse de nos bungalows grâce à l’excellente connexion wifi, les moments de farniente à contempler la mer, les diverses petites attentions, les pirogues colorées, les discussions avec Benny sur l’avenir du club …. et bien évidemment, les plongées sur Bunaken, parfois sportives et pleines de (belles) surprises !!!

 

Froggies, Benny entouré de beaux sourires
Froggies, Benny entouré de beaux sourires

 

Vue sur la mer (Froggies - Bunaken)
Vue sur la mer (Froggies – Bunaken)

Place ici à quelques photos captées ici et là….

 

Vue sur les pirogues (Bunaken)
Vue sur les pirogues (Bunaken)

 

Froggies, vue du bungalow
Froggies, vue du bungalow

 

Bungalows chez Froggies
Bungalows chez Froggies

 

Froggies, le restaurant
Froggies, le restaurant

 

Surprise au retour de la plongée
Surprise au retour de la plongée

 

Froggies, départ en plongée
Froggies, départ en plongée

 

Grande marée, il faut dégager le bateau (Froggies, Bunaken)
Grande marée, il faut dégager le bateau (Froggies, Bunaken)

 

De retour à Paris, Froggies est entré dans la cuisine par le biais …. d’un tablier!

Souvenir de Froggies, dans la cuisine parisienne
Souvenir de Froggies, dans la cuisine parisienne

 

Nous avons consacré un article spécial sur les plongées à Bunaken ainsi qu’un autre sur un sujet sans doute polémique : la photo oui, mais à quel prix pour la faune….

 

stressé, le poisson porc epic sort ses épines
stressé, le poisson porc-épic sort ses épines