Après une petite remise en jambes à Marsa Shagra, nous embarquons à bord du Dolce Vita avec l’équipe plongée de Seafari, direction plein Sud pour une croisière aux Fury Shoals.
La Croisière? pas de bouteilles à porter, pas de déplacements et une question : comment cela va-t-il se passer avec les autres plongeurs? Nous devons passer une semaine ensemble dans un espace réduit et l’entente est un facteur déterminant de réussite. Ce séjour là a été explosif! Rigolades, apéros, échanges d’expériences, de passion …. un vrai bonheur. Un bateau confortable (essentiel) et Xavier, le « boat master », cool, efficace, veillant à la sécurité de tous …. Le top. Rien à redire, juste profiter de ces conditions, du paysage, de la mer …. et un programme de plongées alléchant .
Nous avons eu de la chance: les conditions de plongée ont permis de jouer avec la lumière extérieure et de mettre en valeur l’ambiance des sites … Y’a pas à dire, mais je trouve – quitte à ce que l’on me trouve pas très objective – que Marco a fait des progrès fous (Pour accéder à toutes les photos voir l’album Fury Shoals)
De mon côté, je venais de faire l’acquisition d’un appareil hybride Panasonic GF2 avec un ultra léger caisson alu (Recsea), mais d’une utilisation tellement différente du Canon que je ne savais jamais où appuyer, où trouver la mise au point, la molette d’ouverture… et quand par hasard j’appuyais sur le déclencheur, le poisson était parti.
Bref, une catastrophe totale, mais qui confirme un vieil adage « ce n’est pas sous l’eau qu’on apprend à se servir de son appareil ». Tant pis pour moi, j’espère que je ferai mieux la prochaine fois.
Plongeurs et poissons semblent prendre la pose …
Comme ce platax qui nous a suivi tout le temps d’une plongée, certains poissons prennent le rôle d’accompagnateur …
… pendant que d’autres observent la scène.
Chaque jour, cela a été un plaisir de retrouver la clarté de l’eau …
… les couleurs éclatantes de la faune accrochée …
… la faune de la Mer Rouge dont on ne se lasse pas!
Remontés sur le bateau, on profite du paysage, du calme sur le bateau, sans oublier de faire la fête.
Pour accéder à l’album photo associé à cet article, cliquez ici
Avant de faire une croisière au Sud de l’Egypte, nous avions besoin de reprendre un peu nos marques: Marco s’était fixé comme objectif d’appliquer quelqu’uns des nombreux enseignements et conseils reçus pendant un récent stage photo en Martinique avec Claude Ruff connu en Egypte et Bob (Aquamonde). Quant à moi, c’était l’occasion de me remettre à plonger après mon opération du genou et de découvrir un nouvel appareil, le Panasonic hybride GF2 équipé d’un caisson alu Recsea (tout petit et tout léger).
Pour de nombreuses raisons, Marsa Shagra était la destination idéale : des plongées illimitées à partir d’un reef sublime que nous connaissions bien, une organisation et un concept de plongées que nous adorons : liberté de plonger quand on en a envie, le nombre de fois que l’on veut, avec qui cela nous chante!
et publié plusieurs articles sur le site des BMPP (Bons et Mauvais Plans Plongée), site qui a malheureusement disparu!
L’écolodge de Marsa Shagra tourne le dos au désert et est planté face à une large baie (Marsa signifie « baie ») entourée d’un plâtier où plongeurs et snorkeleurs sont interdits permettant ainsi la reproduction de nombreuses espèces.
Si à ses débuts, il n’y avait que de simples tentes comme hébergement et un restaurant abrité du soleil par des feuilles de palmes, le lieu s’est petit à petit agrandi et « modernisé » avec la construction de bungalows « en dur » (dont certains climatisés) tout en veillant à respecter un cahier des charges préservant l’environnement : pour exemple, des gourdes mises à disposition des plongeurs et les nombreuses fontaines d’eau fraiche afin de limiter les bouteilles en plastiques qui s’envolent et souillent à jamais le désert.
Bon, assez parlé, il serait temps d’aller à l’eau !
Sortis de notre Tente Royale digne des mille et une nuits (25m2 avec ventilateur et frigo !) nous profitons du paysage …
… nous nous dirigeons vers le restaurant pour le petit déjeuner (y’a pire comme vue!)
… et, tout en nous dirigeant vers le dive-center, et nous posons de graves questions existentielles : « Tu préfères aller sur le Reef Nord ou le Reef Sud? « . « Départ en zodiac et retour par la plage ou alors zodiac/zodiac ou encore plage/zodiac ? »
La lumière et la position du soleil sont des facteurs décisifs . Souvent nous privilégions d’aller sur le Nord tôt le matin car on peut bénéficier de belles lumières, assister au réveil de la faune, tout comme nous adorons y faire la plongée de « sunset », car c’est l’heure de la chasse où l’on peut voir de véritables courses poursuites entre prédateurs pendant que d’autres poissons se préparent au sommeil tel le poisson perroquet qui s’entoure de mucus pour se protéger.
Mais le Sud a notre prédilection aux autres moments de la journée, nous y aimons ses coraux, on y rencontre une faune différente …
Quoique sera notre choix, les deux côtés sont riches de vie, les coraux sont variés et il y a plus que de quoi se faire plaisir et de prendre nos photos en toute tranquillité.
La décision est prise: nous partirons en zodiac et reviendrons par la plage. Tout en discutant avec les uns et les autres au dive-center, nous enfilons nos combinaisons, préparons notre bloc, nous inscrivons sur le tableau notre projet de plongée et, le bloc sur le dos (enfin j’exagère, car Marco le prend pour moi), nous nous dirigeons vers le ponton où, d’ici quelques minutes un zodiac viendra nous chercher pour nous larguer au large …
Et voilà … c’est parti pour 1 heure tranquille, à notre rythme.
Nous partons à la rencontre de ces creux de rochers ou coraux qui nous deviennent familiers, sans jamais nous lasser d’admirer les bancs d’anthias qui donnent à la Mer Rouge ses couleurs si reconnaissables, les poissons-papillon d’un jaune pétard, les mérous juchés sur leurs patates de corail, le poisson globe masqué qui ressemble à une peluche, les poissons gros yeux, les poissons anges ou les cochers qui se déplacent en troupeau, les platax qui gardent l’entrée de la passe Sud, le vol des nombreuses raies pastenague qui soulèvent des nuages de sable ou encore celles des rascasses …
Nous commençons à connaître l’endroit où se niche la petite murène tatouée et les murènes de java, le requin nourrice, la vieille tortue ou les poissons clowns, espérons voir les sompteux napoléons, les barracudas qui partent en chasse à la tombée de la nuit et aimons également être surpris par les couleurs d’un banc de méduse fluo, l’apparition d’un poisson ange-géographe (si difficile à photographier), le passage furtif d’une raie torpille, les poissons lime et quelques raies aigle qui tracent au loin ou encore réaliser que des dauphins prennent l’air au-dessus de nos têtes pendant que nous tentons de photographier une tortue …
A 1/2 heure en zodiac, nous pouvons atteindre le mythique site d’Elphinstone où l’on peut, avec de la chance, croiser « du gros » (requins marteaux ou requin longimalus, bancs de gros barracudas …), nous savons que le Dugong, les raies-guitare se trouvent à Marsa Abu Dhabab, mais pour photographier les coraux mous, nous préférons nous rendre à Nelson Reef.
On vous l’avait dit, on commence à connaître le coin et pour les photos, c’est vraiment parfait. On peut prendre son temps de tester son matériel, régler ses paramètres, rester 10 mn sur la même patate de corail sans gêner personne. La baie est pleine de vie, riche en coraux, en poissons, en couleurs … Un vrai régal!
Le résultat de nos photos ? Nous avons déjà publié deux albums de nos précédents séjours à Marsa Shagra :