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La Paz… plongées avec des otaries

Après une petite découverte de la ville de La Paz, rentrons dans le vif du sujet : les otaries, principale raison de notre séjour ici!

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Otarie de La Paz

Plonger avec les otaries, cela se mérite… mais cela vaut le coup !

La température de l’eau frisant les 20° (au lieu des 28° à Playa del Carmen), c’est engoncés tels des bibendums, dans des combinaisons bien épaisses complétées par des shorty et munis de quelques kilos de plombs supplémentaires que nous avons découverts ces adorables bestioles.

1 heure 1/2 de navigation pour arriver sur site, durant laquelle nous avons quand même eu la chance de voir des bancs de raies mobula faisant leur danse…

Raie mobula sautant hors de l’eau

ainsi que des bancs de dauphins et même deux baleines à bosse

Bancs de dauphins
hop là !

Arrivés sur site, on scrute : elles sont là, sur un rocher tranquillement en train de faire bronzette. Elles ont bien raison, le lieu est quand même pas mal !

Los Islotes (Nord)
Au repos, au soleil sur les rochers

Nous apprenons – et les plongées nous le confirmerons – que nous ne sommes pas là à la bonne période : eau froide, visi très moyenne (eau verte chargée en plancton), les bébés naissant en aout, les otaries présentes sont beaucoup moins joueuses qu’en octobre/novembre. Mathieu, notre guide, nous met en garde contre le « gros mâle » pouvant être agressif, certaines femelles étant pleines.

Bref, malgré tout ça, nous en avons bien profité! Marco a adoré se faire mâchouiller le poing (moi moins…), on les a vues, tourner plus vives que l’éclair autour de nous, virevolter et nous faire profiter de leurs jolies frimousses. Quelques photos valent mieux qu’un long discours !

Pas si méchant que ça, le « gros mâle », mais bien costaud quand même !
Qui sont ces humains ?
En voilà une qui est bien joueuse
Va voir plutôt Marco, dit Isa très téméraire…

On a fait une petite remontée à l’air libre, près du rocher où ces dames se prélassent… et avons pu les observer de près.

Bonjour, voici mon museau
Super star
on dirait un bronze, tellement elles sont brillantes !

Bon, mais il n’y a pas que les otaries à voir. D’importants bancs de sardines scintillent à la surface, les poissons anges sont magnifiques, mais difficiles à saisir (excusez la qualité des photos). Nous ne connaissions pas la raie électrique ocellée, les chirurgiens à queue jaune …

Banc de sardines
raie électrique ocellée
Poisson Ange (King Holacanthus passer)
Poissons chirurgiens à queue jaune

… quant au petit… il y en avait aussi (nudibranches par exemple)

Nudibranche (à identifier)
Nudibranche (à identifier)
Nudibranche Tylonida Perversa
Felimare Californiensis

Les plongées sont terminées. Sur le bateau, on débriefe en bronzant tout en dégustant les lunchs commandés par Eva (les meilleurs que nous ayons eus).

Tout ceci nous donne bien évidemment envie de revenir, à l’époque où les bébés seront en âge de jouer, à l’époque où l’eau sera claire et plus chaude, à l’époque où il y a le sardine run. Mais, chut ! ce n’est qu’un rêve, un de plus!

La Paz (Basse-Californie)

On en rêvait… nous y sommes!

Arrivés avec deux jours de retard dus aux caprices de Volaris, nous sommes frappés, avant même d’arriver, par la sécheresse.

Vu du ciel, on voit que c’est bien sec !

Nous sommes loin de la jungle du Yucatan et la première chose qui apparait, ce sont les immenses cactus qui s’élancent sur les collines pelées. On les retrouve partout dans la ville …

Belle taille, ce cactus

Mais il n’y a pas que les cactus qui sont démesurés…

Quel sens de l’Happy Hour !

Peu d’architecture ancienne, mais nous avons aimé le charme qui se dégage des rues et de certaines maisons.

Maison de La Paz

Séduits également par la Cathédrale et ses couleurs ocres. On s’attendait presque à voir Zorro descendre de la tour, sonner la cloche, suivi du sergent Garcia criant « Caramba » !

La tour de la Cathédrale
La Cathédrale de La Paz

En bord de mer, le « Malescon », sorte de promenade des anglais (The place to be) est bondée le soir, où il fait bon boire un verre tout en regardant le coucher de soleil. Loin des bistrots branchés, nous nous sommes posés dans une gargotte à fruits fréquentée principalement par des « locaux ».

« El Malecon » longe toute la baie de La Paz

Coucher de soleil sur la mer de Cortez

La plongée, ce sera encore et toujours avec Phocea. Mathieu et sa fameuse vespa bleue, Eva et son sourire ainsi que Freddy avec son bel humour forment la sympathique et très professionnelle équipe de La Paz. Toujours prêts à accueillir les plongeurs et surtout les accompagner vers de nouvelles aventures, ils forment une fine équipe. Avec eux, nous avons découvert les otaries de La Paz

Marco avec la fine équipe

Enfin, on y retourne !

Deux ans 1/2 sans plonger !

Deux ans 1/2 sans voyager !

Deux ans 1/2 sans tampon sur nos passeports !

Deux ans 1/2 de plus pour nous !

Mais cette fois, ça y’est, on repart, direction le Mexique. Profitant des offres exceptionnelles de Phocea Mexico, nous voilà excités comme des puces à l’idée de retrouver les eaux chaudes, de découvrir aussi la région de La Paz (mer de Cortez) que nous ne connaissons pas et surtout de savoir que l’on va pouvoir plonger avec des otaries. Ça, nous ne l’avons jamais fait et y’a pas à dire, c’est sacrément excitant. 

Le Mexique? Nous y sommes déjà allés, plusieurs fois même, avant la mise en route de ontheploufagain. Toujours chez Phocea, toujours à Playa del Carmen, avec quelques plongées en plus à Cozumel.

Alors, quitte à partir, autant en profiter ! Ce sera une semaine à Playa, histoire de se remettre en forme puis direction La Paz en Basse-Californie puis retour vers le Yucatan où nous passerons quelques nuits  sur l’île de Cozumel, un lieu que l’on dit original. Et comme on aime se faire plaisir, le retour se passera à Lisbonne avec un stop de 4 jours (possibilité offerte par la TAP, la Compagne aérienne du Portugal avec laquelle nous voyagerons).

 

 

Alors,  nous voilà à nouveau dans les bagages, à charger les piles des appareils photos, à contrôler les joints des caissons, des phares, flashs, à vérifier les piles des ordinateurs et mettre le tout sur la balance. Car oui, ça c’est nouveau (et carrément une mauvaise nouvelle pour nous amis plongeurs). On ignore si c’est dû à la crise du Covid, mais les compagnies aériennes ont mis en place une nouvelle politique tarifaire : les bagages ne sont plus compris dans le prix des billets d’avion et toute petite coquetterie supplémentaire peut couter cher : 130 euros / vol / sac de plongée (inutile de vous dire que nous n’en avons pris qu’un seul pour nous deux, en supprimant des gadgets divers et variés que nous avions l’habitude de mettre sur nos stabs).

Et que dire des sacs photos ? Quand on sait que celui de Marco pesait jusqu’à 15 kgs alors que nous sommes limités 8 kgs en bagage cabine. Tant pis ! on va se limiter sur les fringues, car tout le monde sait que nous n’y allons pas pour faire un défilé de mode !

 

La suite au prochain numéro …