Avril 2014 – Voici une semaine que nous sommes à Banda Neira et, si il y a un ustensile que nous n’avons pas prévu dans nos bagages, c’est le parapluie. Même le poisson crapaud que nous trouvons au pied de notre chambre ne nous donne pas les prévisions météo!
Effet de l’équateur, le temps est changeant et le ciel passe en quelques minutes de bleu à noir, chargé de lourds nuages qui crèvent en des pluies torrentielles d’une force incroyable. Et cela peut durer …
Apparemment, la saison sèche n’est pas encore là !
Cela fait la joie des enfants qui sautent en criant sous l’eau, improvisent des jeux de glissade sur l’herbe mouillée ou sur le carrelage.
Dans la rue les échoppes abattent une bâche plastique en attendant que ça passe.
Quant à nous, quitte à être sous l’eau, autant y aller franchement. Nous enfilons nos blocs et rendons visite aux poissons.
Ces jours là, on met l’objectif macro et allons sur les sites « muck-dive » où, malgré un manque de luminosité, notre guide Toby n’a pas son pareil pour dénicher les « little stuff », crevettes, crabes, nudibranches et autres minuscules choses n’échappant pas à son œil exercé et acéré.
Nous irons plonger sur les tombants où la visibilité peut atteindre 50 m quand le soleil semblera s’installer pour quelques heures.
Là, nous nous immergerons dans « le bleu des Banda »…
Un poisson coq? certainement pas, l’as tu entendu chanter aux aurores?
On dirait un poisson coq ton crapaud….
Bisous